MEMOIRE DE CENDRES
Le bûcher

Décembre 1243, la citadelle de Montségur est assiégée depuis plus de 7 mois par les armées du Roi de France.
Héléna de Lorac, dépossédée de ses terres et alliée à la cause cathare, reçoit enfin la visite des envoyés du Bayle du Comte de Toulouse qui pourront l’aider dans la défense de la place forte par la construction d’une machine de jet.
Parmi ces personnes, se trouvent le propre frère d’Héléna, Guillaume, ancien architecte et atteint de la malaria et Leila, sa belle-fille.
Malgré un sursaut d’espoir, Montségur est prête à tomber et une reddition semble inévitable.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MEMOIRE DE CENDRES #10 – Le bûcher

Ce 10ème tome de « Mémoire de Cendres » qui clôt la série entamée avec « Héléna » traite d’un moment charnière dans l’histoire du Catharisme : celui de la prise par les « Français » de la forteresse de Montségur (du latin Mons securus, montagne sûre) sise dans le Département de l’Ariège sur un éperon rocheux à une altitude de 1207 mètres.
Cette capitulation et le bûcher qui en suivit (près de 200 cathares furent brûlés vifs) marquera la fin de la « Croisade des Albigeois ».
Il est à noter les conditions généreuses issues des négociations accordées aux vaincus qui permirent à plus de la moitié des résidents de sortir indemnes de la bataille.
Philippe Jarbinet, à la fois scénariste, dessinateur et coloriste, a su, au travers de son personnage principal, la belle Héléna, nous conter une grande épopée aux aboutissements dramatiques. Les dialogues, les graphismes et les couleurs témoignent de la rigueur à laquelle l’auteur a voulu se plier pour coller au maximum aux faits historiques ce dont appréciera fortement le lecteur averti.
Lorsque l’on referme l’album, c’est avec une pointe de nostalgie que l’on dit au revoir à Héléna, tout en subodorant que Galia, sa petite fille, reprenne le flambeau pour une toute autre quête…

Par Phibes, le 23 février 2007

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