MEGARON
Le Mage exilé

Jason est chasseur de primes. Sa mission, qu’il accepte  : délivrer Tamina, la fille du roi des Astriens, enlevée par une bande de brutes épaisses et illuminées, les Koffons. Après l’avoir tirée de leurs griffes, Jason n’est pas au bout de ses peines  : Tamina s’échappe et part à la rencontre de Megaron (dit Ronnie), un colosse au visage de cochon mais à la puissance de séduction irrésistible. Plutôt que de voir Jason et Ronnie s’entretuer, Tamina leur propose de la raccompagner chez son père et de lui présenter Ronnie comme son futur mari…

Par Laurent, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MEGARON #1 – Le Mage exilé

Cette Bande Dessinée sortait vendredi 7 septembre 2007… clin d’œil à l’ouverture du championnat du monde de rugby ou pas, le personnage principal, Ronnie, à tout d’un Rugbyman (tout du moins dans la carrure). Mais en fait  : non. La comparaison s’arrête là. Car dans cette BD héroïc fantasy assez décalée, Ronnie et bien c’est tout de même une brute épaisse au grand coeur (est-ce que tous les rugbymen sont des brutes épaisses… ou ont un grand coeur ?). Un personnage attachant au physique quelque peu ingrat. En effet tel le minotaure ou le cyclope, Ronnie est une montagne de muscles avec une tête de porc ; une sacrée tête de cochon qui a pourtant du sex-appeal (et oui !).

Ronnie puisque la série porte son nom, devient la pierre angulaire d’une aventure assez intéressante où Jason (sans les argonautes) part dans une quête digne de ce nom. Ronnie, futur papa (?) ne semble pas devoir uniquement suivre le rythme mais être vraiment un élément clef, et non un prétexte à cette étrange aventure.

Le rythme est soutenu, oscillant entra humour et action et sans jamais tomber dans le mauvais goût (ah ça non, d’autant qu’avec un personnage à tête de cochon cela n’irait pas, non ?). L’ambiance est très Conan le barbare, bien que dans la trame développée par Mathieu Sapin, Conan passerait vite pour un rigolo. Les dessins de Patrick Pion sont convaincants, rappelant parfois le style de certains américains comme Frank Frazetta. Bref, une bonne surprise pour cette rentrée, loin du ballon rond et de quoi se passer l’envie de faire la tête au carré à son chef… ou ses professeurs 😉

Par Laurent, le 12 novembre 2007

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