Megabras

Guillaume Bouzard s’est découvert un pouvoir. Mais pas n’importe lequel. A l’instar d’un Hulk, lorsqu’il s’énerve, sa force se décuple et il ne se maîtrise plus. A la différence près que toute sa force se concentre dans son bras droit qui gonfle à vue d’oeil. Il devient alors Mégabras !

Par Arneau, le 23 décembre 2012

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Notre avis sur Megabras

Dans cet album, Guillaume Bouzard reprend le principe, initié avec ses Autobiography, qui a fait son succès : une sorte d’auto-fiction déjantée où il se met en scène en tant qu’auteur de BD à qui il arrive des aventures hallucinantes. Cette fois, il a décidé de se confronter à l’univers des super-héros et tout le décorum qui va avec. Superpouvoirs, identités secrètes, collants et capes, académie de "supers", méchants impitoyables, complots…tout y passe et c’est assez jouissif de voir l’auteur emprunter ses sentiers archi rebattus, à sa façon.

Pourtant, passé l’excitation des premières planches et l’hilarité liée à la découverte de son pouvoir et de sa "kryptonite", la déception se fait un peu sentir. La deuxième partie tourne à vide et les gags ont tendance à se répéter. Mention spéciale pour le mystère autour de Superglinglin dont le lecteur voir venir la chut à des kilomètres et qui sent le déjà vu un peu lourdingue. L’histoire a clairement du mal à dépasser le pitch excitant du départ et l’on touche du doigt les inconvénient que peut avoir l’humour absurde. Il est parfois difficiles de bien finir une histoire parties sur des bases complètement délirantes.

Cet album n’est pas le meilleur de Guillaume Bouzard et l’auteur est donc ici "victime" de son talent car le lecteur, habitué à le suivre, devient exigeant. L’ensemble vaut quand même une lecture avec un bon paquet de gags qui méritent le détour. Car malgré tout, cela reste un ton au dessus de pas mal de productions humoristiques que vous trouverez dans les rayonnages de vos libraires.

Par Arneau, le 23 décembre 2012

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