Mayenne Underground

La Mayenne, Laval, la campagne, les "vaches" et ses petits festoches pour fanzineux !!!
Car désormais, la Mayenne vous sera connue grace à son "Mayence Underground" qui regroupe un peu moins d’une dizaine d’artistes qui veulent raconter leur expérience "mayennaise", cette immersion dans la région. Qu’il s’agisse de Jean Bourguignon, le belge qui vient voir sa mère et participer à un festival, de Mikky Mix, de Jean-Louis Costes, de Hugo Huaulmé qui raconte ses souvenirs d’enfant, quand il avait 6 ans, de Thierry Bedouet qui revient sur les mines d’ardoise, de Placid qui s’interroge sur l’identité de la région, et Manu Delente qui fantasme sur les ombres vampiriques de Laval !!!

Par fredgri, le 6 mars 2017

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Notre avis sur Mayenne Underground

Il faut les guetter les petites news qui annoncent les sorties de fanzines… Et à l’occasion du festival Rustine, consacré justement aux fanzines, Maël Rannou et ses camarades ont concocté ce "Mayence Underground", histoire à la fois de créer une petite dynamique autour de l’évènement et de rendre hommage à ce département quelque peu méconnu (hum hum !!!) !

On est en pleine BD indé/underground, c’est intimiste, anti-conventionnel et c’est surtout un très bon moment de lecture, même s’il ne dure pas très longtemps, au final !

Comme on peut s’y attendre, c’est très varié, avec tout de même des petites perles très sympathiques.
J’ai plus particulièrement bien aimé, pour ma part, les planches de Jean Bourguignon, qui nous invite à le suivre depuis son départ de la gare Montparnasse jusqu’aux moments partagés au cœur du festival, en compagnie de Maël ! C’est à la fois très intéressant et bourré de petites anecdotes rigolotes !
Ensuite, j’ai bien aimé aussi les planches d’Hugo Huaulmé, qui nous raconte ses impressions d’enfant, chez lui, en jouant dans son bac à sable. C’est touchant et très subtil. Puis il y a "Ma Mayenne Underground" de Thierry Bedouet qui rend hommage à ces aïeux qui travaillèrent dans les mines d’ardoise, jadis ! Et finalement "Les Noctambules" de Manu Delente qui conclut avec brio ce petit numéro qui demeure une belle curiosité !

Sans oublier la très belle couverture d’Erwann Surcouf (la première raison de mon achat, pour tout dire !)

Tiré à seulement 110 exemplaires, ce "Mayence Underground" démontre bien que le fanzine papier a encore de beaux jours devant lui. Je vous encourage vivement à vous le procurer, soit en allant sur Laval ou en contactant "l’éditeur" !!!

Très bonne lecture en attendant !

Par FredGri, le 6 mars 2017

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