MAXENCE
L'Augusta

Année 532. Constantinople.
Alors que Justinien a envoyé son meilleur général, Bélisaire, reprendre Carthage, l’impératrice Théodora tente de reconquérir le coeur du peuple. Elle doit se faire aimer et respecter par ses sujets. Maxence est obligé de laisser sa femme et son fils, pour participer à ce voyage et veiller sur Théodora. Et le jour où elle est enlevée, Maxence va tout faire pour la sauver…

 

Par berthold, le 25 juin 2016

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Notre avis sur MAXENCE #2 – L’Augusta

Deux ans après, sort enfin le second tome de Maxence, la série historique de Romain Sardou, l’auteur du roman Pardonnez nos offenses (2002). D’ailleurs, le premier tome est réedité pour accompagner la sortie de L’Augusta, a un prix assez attractif.

Avec cette saga, Romain Sardou prend pour cadre l’Empire romain d’Orient. Cela nous change du Rome que l’on connait déjà grâce à de nombreuses bandes dessinées. Dans ce second volet, il s’intéresse surtout à l’Augusta, l’impératrice Théodora : une femme puissante, superbe et qui avait beaucoup d’influence, surtout auprès de son mari, Justinien. Dans ce récit, nous la voyons oeuvrer pour conquérir son peuple. Et tous les moyens souvent, sont bons pour y parvenir. Ses plans nous montrent l’intelligence de cette femme. Maxence, lui, obéit à Théodora, il n’arrive pas à résister à son influence. Et cela risque de lui coûter très cher…
Sardou a du talent : il arrive par son écriture à nous captiver pour cette aventure. C’est vrai que dès que je me suis plongé dans cette lecture, je n’ai pas lâché la bande dessinée une seule fois.

Le dessin est réalisé par le talentueux dessinateur brésilien, Carlos Rafael Duarte. Ce dernier a pas mal oeuvré pour l’éditeur Dynamite Comics. Il a travaillé sur les adaptations d’Highlander, Classic Battlestar Galactica, entre autres. Maxence est sa première bande dessinée "franco-belge". Il est l’homme de la situation. Son travail est efficace. Son découpage aussi : il suffit de voir la mise en page de certaines planches, certains détails dans les décors aussi. Il nous donne l’impression de nous retrouver vraiment au VIème siècle, à Constantinople, entre autres.
Les couleurs sont bien choisies et comptent aussi beaucoup pour l’ambiance du récit.

Bref, l’Augusta, second tome de Maxence, est une très bonne lecture historique, un bon récit qui tient ses promesses et donne bien envie de lire la suite des aventures de Maxence.

 

Par BERTHOLD, le 25 juin 2016

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