MAX WINSON
La Tyrannie

Max Winson n’a jamais perdu un match de tennis de sa vie. Adulé par la foule, il n’est pourtant pas celui qu’on croit. Grande carcasse mélancolique à l’allure de Pierrot, il n’est que le produit d’une enfance volée par des entraînements inhumains, le pantin d’un père tyrannique. Quand ce dernier devient trop faible pour le coacher, la liberté s’offre à lui avec son cortège de paradoxes existentiels…

Par melville, le 15 février 2014

Publicité

Notre avis sur MAX WINSON #1 – La Tyrannie

Changement de style pour ce deuxième album (et le premier en solo) de Jérôme Moreau qui signe avec Max Winson un récit pour le moins original. Dessinateur du Singe de Hartlepool (avec Lupano au scénario, Delcourt) on note dès les premières pages une filiation graphique avec Bastien Vivès (notamment dans son graphisme développé sur Polina, Casterman).

Tyrannie d’un père qui étouffe sous fils sous une injonction de réussite, tyrannie d’une société qui par son idolâtrie fanatique de la réussite ne laisse plus de place à la maladresse, à l’humain. Le récit est dense et constamment métaphorique sauf dans quelques envolés de dialogues strictement figuratifs, et malgré le débordement d’idées (qui est souvent un excès des jeunes auteurs), le récit ne perd pas son souffle porter par la fougue de Jérôme Moreau

Résolument moderne et peut-être un peu arty, ce premier tome (sur deux) de Max Winson est une découverte enthousiasmante.

Par melville, le 15 février 2014

Publicité