MAURO CALDI (PAQUET)
La vieille dame

Comme chaque année Gigi suspend les entraînements et autres activités du garage pour partir pendant quelques jours. Il prétend s’absenter pour rendre visite à "une vieille dame" sans davantage donner d’explications… Et cela intrigue Mauro qui se demande qui est cette vieille dame ! Mauro fouille dans les affaires de Gigi sans trouver grand chose de bien d’intéressant… Jusqu’au moment ou il reçoit des messages d’un "corbeau" qui le mettent en garde… Gigi cache un lourd secret qui va bouleverser la vie du jeune homme…

Par fredgri, le 17 novembre 2014

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Notre avis sur MAURO CALDI (PAQUET) #7 – La vieille dame

Il y a 20 ans paraissait le sixième volume de Mauro Caldi aux Humano et, malgré le rachat de la série par Paquet afin de l’intégrer à leur collection Calandre, aucune autre aventure du jeune pilote n’était depuis venue se rajouter à la série !
Ainsi, avec ce nouvel opus Lapière et Constant reprennent la route pour notre plus grand plaisir, afin d’explorer le passé de Mauro et de Gigi et donner un nouveau relief à leur relation.

Cette fois, Lapière adopte un rythme plus étiolé, moins vif et plus axé sur les caractérisations, sur les personnages eux même. Il reprend un vieux méchant de la série (vu dans le deuxième volume "Cinecitta"), ramène ainsi une vieille revanche qui vient gripper l’amitié de nos héros. Comme à son habitude le scénariste adopte une écriture tout en subtilité pour revenir sur la mort du père de Mauro. L’intrigue est somme toute très classique, sans grands effets narratifs, on parle ici d’émotion, de comptes à régler avec l’histoire, la mémoire.
On aurait peut-être attendu une histoire plus enjouée pour ce retour, mais on serait aussi certainement passé à côté d’un récit tout en finesse qui met bien plus l’accent sur l’intimisme que sur l’action à tout prix !

Un très bon album donc, quand bien même il ne propose rien de bien exceptionnel. Mais c’est là la grande force de Lapière, proposer un album mémoire pour ranimer doucement la flamme et redéfinir légèrement ses perso !

En contre partie, je trouve Michel Constant un chouilla plus fatigué que sur les précédents albums, avec un trait qui perd en finesse, en graisse et en force. C’est dommage, car cette écriture graphique était, pour moi, l’un des atouts majeurs de la série, son identité propre. Mais ne boudons pas notre plaisir de retrouver toute la troupe fidèle au rendez-vous avec un album qui va se tenir la tête haute parmi les autres !

C’est le retour de Mauro Caldi, on croise les doigts pour que les auteurs aient envie de continuer l’aventure !!!

Par FredGri, le 17 novembre 2014

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