MATTEO
Quatrième époque - Août -Septembre 1936

Mattéo, Robert et Amélie avaient quitté Collioure à bord d’une barque, en emportant comme seuls bagages quelques caisses de fusils. Malheureusement, l’accueil pour nos trois camarades enthoussiastes fut décevant. Les fusils étaient italiens et cela avaient éveillé les soupçons de douaniers pas habitués à voir venir des armes gratuites pour les Républicains, qui en avaient bien besoin d’ailleurs. Du coup, nos trois héros motivés se retrouvent, menottes aux poings dans un bus, questionnés par des espagnols qui voulaient en savoir plus sur leur histoire.
A Barcelone, un officier a la preuve que Mattéo disait vrai. Les voilà libres, mais bloqués en Espagne. Amélie s’engage comme infirmière, Mattéo rejoint les rangs des républicains, alors que Robert quitte le pays en les abandonnant après s’être faché avec son ami.
Matteo et Amélie font route vers Alcetria…

Par berthold, le 15 septembre 2017

Notre avis sur MATTEO #4 – Quatrième époque – Août -Septembre 1936

Ces quatre ans d’attente en valait la peine. Ce nouveau Mattéo est un excellent récit. Gibrat n’a rien perdu de son talent d’écriture et de dessinateur/coloriste.

Il envoie donc ses héros en Espagne, du côté de Barcelone, où après quelques soucis à leur arrivée, Amélie et mattéo s’engagent dans les rangs républicains pour combattre le fascisme.
Gibrat s’applique à bien montrer les doutes de ces hommes face à l’arrivée de certains étrangers, qui prétendent venir les aider. Mais les relations s’améliorent et la confiance aussi. Mattéo s’affirme comme une sorte de chef lors des combats.
Outre le fait de nous emmener sur les lieux de quelques faits d’armes, Gibrat nous montre aussi les relations entre Amélie et Marmoza, le pilote anglais, et celle de Mattéo avec la nouvelle venue, Aneshka. Le scénariste nous offre un beau portrait de femme forte, même si, par moment, il y a quelques désaccords.
Avec ce tome, Gibrat nous plonge en pleine guerre civile espagnole, il nous montre ce qui se passait sur place à ce moment et l’état d’esprit des soldats espagnols, des combattants étrangers et aussi du peuple.

Je suis fan du dessin de Gibrat, c’est toujours aussi beau. Dans cet opus, il nous donne à voir de superbes pages, comme cette pleine page où nous voyons Mattéo, Amélie et Robert au centre d’une place de Barcelone et les gens autour. C’est très vivant.
Jean-Pierre Gibrat est aussi un grand coloriste. Il sait utiliser la lumière, les effets, comme par exemple, cette case où nos héros rencontrent un officier espagnol. La fenêtre est ouverte et laisse entrer la lumière qui se reflète sur le sol. Même dans les décors, il fait ressortir le climat particulier de cette région d’Espagne.

Une totale réussite, une nouvelle fois, le lecteur a plaisir à suivre les aventures de Mattéo en Espagne, au début de la Guerre Civile.
Vivement le prochain tome !

 

Par BERTHOLD, le 15 septembre 2017

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