MATTEO
Première époque (1914-1915)

1914 ; La Première Guerre Mondiale a commencé. Bien sur, on pense qu’elle ne va pas durer. Coté français (comme allemand), on y part comme si on allait à la fête.
Sud de la France.
Mattéo est un jeune homme d’origine espagnol dont le père avait fui le régime de son pays. Il vit avec sa mère et il aime Juliette qui elle à l’aire d’apprécier plus Guillaume, un autre jeune homme de bonne famille qui s’est engagé comme aviateur. Mattéo lui, ne s’est pas engagé comme son ami Paulin. Mais vu comme le considère Juliettte, les gens du village et malgré ce que pense sa mère ou vu ce qu’il en a appris par les lettres de Paulin, Mattéo finira par s’engager…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MATTEO #1 – Première époque (1914-1915)

Après le Vol du corbeau et le Sursis, j’attendais de voir ce qu’allait nous offrir Gibrat pour sa prochaine œuvre.
Or, voici que pour ce mois d’octobre 2008 est annoncé la série Mattéo chez Futuropolis lorsque j’en avais vu quelques pages dans des revues BD, ce qui me met en appétit. Il faut que je surveille cette sortie, me dis-je.
Ce 16 octobre 2008, on m’a offert le nouveau Gibrat. C’est donc avec appréhension, avec joie que je m’installe sur un fauteuil pour le lire.
Quel plaisir ! Quel beau premier tome ! 

Mattéo est une très bonne surprise. Gibrat va nous raconter la destinée de cet homme de 1914 jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale en passant par la révolution russe, le Front Populaire, la Guerre d’Espagne, bref, cela va être une bien belle page d’Histoire.
Ce premier tome nous présente Mattéo. C’est un jeune homme comme les autres sauf qu’il est d’origine espagnole, qu’il est pacifiste, qu’il est un peu anarchiste comme le fut son père.
Il aime Juliette mais est jaloux du Guillaume dont elle n’arrête pas de lui parler et c’est ça qui va le convaincre de partir à la guerre.
On peut dire que cette œuvre se divise en deux parties : la première qui nous montre la vie dans ce village du sud de la France où nous retrouvons la chaleur de la région, la quiétude de ce coin où l’on ne sait rien de ce qui se passe sur le front. La seconde va nous amener justement dans l’horreur de la guerre. Et Gibrat de nous décrire la vie dans les tranchées et ce qui va être une boucherie, ce que sera l’horreur. De ce côté là, il me fait penser à Tardi.
Avec son superbe dessin et ses superbes aquarelles dont nous pouvons en apprécier la beauté dans la première partie, Gibrat nous séduit encore une fois. Sa Juliette est vraiment belle tout comme va l’être l’infirmière aussi par la suite.
Ce premier tome m’a vraiment conquis. C’est un de mes coups de cœur de ce mois d’octobre et je vous invite vraiment à vous procurer ce nouveau chef d’œuvre du neuvième art.

Par BERTHOLD, le 20 octobre 2008

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