MATIERE FANTOME
Béta

Le régulateur Silenzio3 arrête un nouveau couple pris en flagrant délit de procréation naturelle. Pendant ce temps là, le grand maître s’apprête à démarrer la cérémonie d’adieu du premier homme…

Par Arneau, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MATIERE FANTOME #2 – Béta

Après un premier tome marquant, relatant la quête mystique d’un unique personnage, au cœur d’un vaisseau gigantesque, ce deuxième opus constitue une rupture. Le lecteur ne suit plus un seul protagoniste mais tout un peuple qui habite maintenant le vaisseau. La trame de l’histoire est d’ailleurs plus classique puisque les auteurs nous parlent d’une population oppressée par un régime politico-religieux qui interdit toute procréation non contrôlée.
Malgré ce virage à 180°C, il y a quand même une certaine continuité puisque ce deuxième tome amène des réponses à quelques questions du premier. On reste donc dans de la science-fiction plus réflexive que démonstrative et les auteurs apportent ainsi leur touche à un genre déjà balisé. Le scénariste poursuit son questionnement sur les origines et le devenir de l’homme ainsi que les métaphores autour de ce vaisseau-monde. Celui-ci étant d’ailleurs un personnage à part entière et une des clés de la saga.
Le rôle du dessin et des couleurs évolue également dans ce nouvel opus. Si la combinaison des deux créait une ambiance oppressante et angoissante dans Alpha, ils sont, dans Bêta, plus axés sur l’action et l’interaction entre les personnages.
Au final, cet album intéressant est moins original et prenant que le premier qui plaçait la barre très haut. Il est même parfois un peu bavard, mais on attend tout de même la suite avec impatience et nul doute que ce Béta apportera sa pierre à l’édifice que constitue cette trilogie ambitieuse.

Par Arneau, le 25 mars 2007

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