MASQUEROUGE
Le rendez-vous de Chantilly

La veille de noël 1624, la baronne Ariane de Troil vient quémander au roi une aide substantielle en faveur des déshérités de sa paroisse. Celui-ci n’étant pas enclin à la recevoir, elle apprend qu’une grosse somme d’argent doit lui parvenir au palais pour financer la guerre.
Ces indications suffisent à Ariane alias Masquerouge d’élaborer un plan qui lui permettra de venir à bout de plus de quarante mousquetaires et de récupérer le trésor.
En compagnie de son fidèle épervier, elle fonce vers la vaste forêt de Chantilly pour préparer l’accueil des soldats.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MASQUEROUGE #3 – Le rendez-vous de Chantilly

Aménagée très scrupuleusement pour la pratique de la chasse à courre, la forêt de Chantilly, située à quelques kilomètres de Paris va être le théâtre de faits non sanglants perpétrés par un justicier qui voit rouge lorsque le peuple crie famine.
Quarante soldats du roi seront mis à mal par une seule personne secondée uniquement par un épervier. Il est vrai que Masquerouge part avec un avantage certain : sa notoriété.
Tout le monde le croit mort et le voilà narguant les troupes royales tremblantes à la seule évocation de son nom.
A peine en a-t-il terminé avec ces derniers qu’il se retrouve ferraillant avec le cruel Vicomte d’Orlan qui taxe sans scrupule les voyageurs traversant ses terres. Ou encore ne ménageant pas sa peine, il n’hésite pas en découdre avec une meute de loups humains.

Dans cet album, on ne peut que se dire que la lame de Masquerouge n’a pas le temps de rouiller.
Sur un scénario aussi vif et rapide qu’un cheval au galop, Patrick Cothias ne ménage pas son personnage en le faisant virevolter de duel en duel. André Juillard joue avec ses crayons comme le justicier avec ses armes, le tout s’effectuant sur un ton aussi léger que les plumes d’un épervier.

Par Phibes, le 28 avril 2007

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