MARTHA JANE CANNARY
Les années 1870-1876

Calamity Jane et son bébé ont trouvé refuge dans une famille de paysans, dans les Badlands qui n’ont jamais si bien portées leur nom. L’hiver est rude pour les hommes et les bêtes. Un soir, Jane accepte enfin de parler du père de son enfant et d’avouer à ses hôtes qu’elle est mariée. Et pas avec n’importe qui. Elle a épousé… Wild Bill Hickok.

C’était il y a moins de deux ans. Elle venait d’arriver à Abilene. Il n’allait pas se passer dix minutes avant qu’elle ne croise pour la première fois le célèbre shérif.

Par legoffe, le 12 octobre 2009

Notre avis sur MARTHA JANE CANNARY #2 – Les années 1870-1876

C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendions la suite de Martha Jane Cannary, la biographie de la célèbre héroïne de la conquête de l’Ouest américain. Le premier tome était paru en janvier 2008 et avait remporté un beau succès, largement mérité.

Pour ce second volume, les auteurs se penchent sur un épisode important de la vie de Jane, sa rencontre avec une autre célébrité de l’époque, Buffalo Bill. Et l’histoire d’amour n’a rien à voir avec Autant en emporte le vent. Ici, nous sommes dans la cruelle vérité de l’Ouest, celle de la poussière, des hommes alcooliques et joueurs, des saloons et des prostituées. Les rêves de tendresses de Jane vont s’écrouler en même temps que la légende de Wild Bill Hickok. La mémoire collectif le représente souvent comme le grand chasseur ou le héros du Poney Express. Ici, nous avons surtout droit au tireur exceptionnel, mais volontiers porté sur la bouteille et sur le poker.

Une fois encore, les auteurs parviennent donc à nous plonger avec véracité et force de réalisme dans cette époque troublée de l’Amérique. Nous découvrons les inégalités, la vie des pionniers, pas toujours facile, ou encore le massacre des indiens. Ce triste pan de l’Histoire des USA est très intelligemment abordé, laissant transparaître des points de vue contradictoires qui donnent un écho très réaliste de la situation telle qu’elle était vécue par l’une et l’autre des parties en guerre.

Si le scénario est peut être un peu moins rythmée que dans le premier tome, le plaisir est toujours aussi grand de lire les aventures de Calamity Jane. Le lecteur aura vraiment le sentiment de revivre la vie des cow-boys. Le drame est passionnant et magnifié par des crayonnés de Blanchin, toujours aussi beaux. Ils donnent au livre un côté incroyablement vivant, avec des dessins respirant la vérité. A s’offrir sans hésiter pour retrouver le parfum doux amer de l’époque des pionniers.

Par Legoffe, le 12 octobre 2009

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