MARTEAU DES SORCIERES (LE)
Warul

En 1486, deux inquisiteurs allemand font paraître un livre, dénonçant le rôle du diable dans la société : Le malleus Maleficarium (le marteau des sorcières.
Ces deux inquisiteurs jetèrent alors les bases théoriques de la lycanthropie, et brûlèrent des centaines de personnes.
De os jours, Pierre de tournefort fait des recherches sur ce livre, le marteau des sorcières, considéré comme le plus grand traité de démonologie jamais écrit.
On suit alors l’histoire de son ancêtre, Joseph Pitton De Tournefort, botaniste à la cour du roi, en 1701. Il a eu l’occasion d’être confronté au livre.

Par Gdseb, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MARTEAU DES SORCIERES (LE) #1 – Warul

Le thème est assez classique : un livre maudit, un phénomène surnaturel (la lycanthropie), une malédiction familiale, un flashback au travers des ages…
Malgré ce classicisme, et peut-être à cause d’une volonté trop forte de s’en sortir, la trame se perd, se heurte, se noie, au point qu’on a l’impression de pouvoir résumer l’histoire en quelques phrases alors même qu’on a passé l’album à se dire « je suis perdu là… ». Mis à part ce problème de narration, l’ensemble est assez original, qu’il s’agisse du graphisme ou des ambiances, c’est assez indescriptible et cela donne un univers intéressant.
Au global, je n’ai cependant pas accroché à la narration, et l’originalité graphique n’a pas pour moi rimé avec magie et ambiance envoûtante. Peut-être au prochain tome ?

Par TITO, le 20 mars 2003

Une BD très plaisante. Tout d’abord, les dessins sont vraiment très originaux : d’assez grosses têtes, peu de trait. Mais pourtant, en jouant sur les couleurs, très belles, les visages sont très expressifs.
Ca me fait un peu penser à O’Malley, avec un côté moins « pastel ».
Ce qui est étrange, c’est que ce dessin, avec un côté bon enfant, tranche beaucoup avec cette histoire de lycanthropie. Mais le résultat est assez réussi.
J’ai touvé parfois la narration un peu confuse, mais là, je chipote. Le scénario est bien mené, et j’ai hâte de connaître la suite.
Bref, un premier tome, aux dessins que je trouve très beaux, et avec un scénario qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur.

Par Gdseb, le 9 mars 2003

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