MARTEAU DES SORCIERES (LE)
Man Aces Cemjk

De nos jours, à Paris, De Tournefort rencontre un membre d’une organisation secrète, privée et indépendante, qui se nomme Priority File. Ils sont intéressés par l’exemplaire du Malleus Maleficarum que possède De Tournefort, qui traite d’une affaire qui s’est déroulée en 1888, à Londres.

Londres : août 1888.
Polly Nichols est assassinée. Elle est la première victime de Jack The Ripper. Il y aura quatre meurtres de plus. La police n’avancera pas dans son enquête. C’est un journaliste, Logan Mercury, qui va découvrir quelque chose : un mystérieux message codé composé de trois mots sur les lieux du crime : Man Aces Cemjk…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MARTEAU DES SORCIERES (LE) #2 – Man Aces Cemjk

Cela fait plus de trois ans qu’est sorti le tome 1. Je l’avais bien aimé celui-là : j’avais accroché au récit, à cette ambiance et au dessin de Thibert, avec ce style assez spécial et son héros qui ressemblait à Lino Ventura. Plus de trois ans donc que j’attendais ce tome 2. 

Janvier 2007 : il est enfin chez nos libraires. Et c’est avec angoisse que j’ai ouvert les premières pages pour rentrer de nouveau dans l’univers du Malleus Maleficarum, ce livre qui, pour certains est un mythe, une légende, une histoire à faire peur et pour d’autres, un livre qui pose les bases du mal personnifié en l’être humain. Pour l’Histoire, c’est un livre de démonologie .

Je peux vous dire que je n’ai pas été déçu. Ce tome 2 est des plus réussis et il est vraiment prenant. Le récit nous donne une nouvelle vision de l’histoire de Jack l’Eventreur.
Je ne vais pas rentrer dans les détails pour ne pas vous gâcher la surprise, le rebondissement. Mais j’ai trouvé cette version des plus crédibles et des plus passionnantes.
Thibert a su rendre l’atmosphère de ce Londres de fin de XIXème siècle. On s’y croirait : on sentirait presque en s’approchant des cases, la puanteur émanant de ce quartier sordide, de cette pauvreté, de cette misère qui grouillaient dans les rues de Whitechapel.
Le scénario de Siro sait vous tenir en haleine. Il est, je trouve, des plus réussis.

J’espère que les auteurs ne s’arrêteront pas en si bon chemin et sauront nous offrir un autre tome de cette qualité.

Par BERTHOLD, le 15 janvier 2007

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