MARMALADE BOY
Tome 1

Quel choc pour Miki lorsque ses parents, sereins, lui ont annoncé qu’ils avaient décidé de divorcer ! Mais s’il n’y avait eu que ça ! Dans la foulée, ils lui ont appris qu’ils avaient fait connaissance avec un autre couple et qu’ils allaient « s’échanger » !! Et comme « jamais deux sans trois », ils lui ont enfin annoncé que tous ensemble, ils allaient vivre sous le même toit !!!

Trop, c’est trop. Miki s’insurgea contre l’irresponsabilité des quatre adultes. Malheureusement, elle ne trouva pas de renfort en la personne de Yuu, le fils de l’autre couple, celui qui allait en quelques sortes devenir son frère…

Le projet des parents prit donc forme. Plus le temps passait, plus Miki mettait de l’eau dans son vin car elle était tombée sous le charme de Yuu, et ne plus suivre le plan des quatre parents reviendrait à terme à éloigner d’elle le beau jeune garçon…

Cette situation n’était en tout cas pas simple à vivre. Ni à cacher aux autres, au lycée. Mais avec par dessus tout ça Ginta qui aimait Miki et qui voyait d’un mauvais œil qu’elle fasse tous les jours le chemin avec ce Yuu…
 

Par sylvestre, le 6 octobre 2009

Notre avis sur MARMALADE BOY #1 – Tome 1

Voici un shojo qui démarre de manière ahurissante, un manga dont il ne faut pas lire que les toutes premières pages pour s’en faire une idée. Car c’est en effet sur une hypothèse bien cocasse que tout s’enclenche : les parents de l’héroïne Miki vont rencontrer un autre couple et… "échanger". Lui avec l’autre elle, et elle avec l’autre lui. Et tout ça pour qu’ensuite, tous habitent sous le même toit ! Voilà de quoi désarçonner ! Voilà une base bien osée dont on se demande légitimement, en début de lecture, quelles dérives elle va appeler ! Car nous aussi, lecteurs, on peut facilement être outrés, comme Miki, par ce choix pour le moins original, voire malsain.

Heureusement, on est bien dans de la lecture pour ados, et si on pourrait mettre un carton rouge à ce starter un peu "limite", on reconnaîtra qu’ensuite, on glisse dans quelque chose de plus manga-académique. Ouf !

Parce qu’après, soyons honnêtes, c’est vraiment sympa. Oh, certes, on n’a pas là une lecture à l’originalité époustouflante, mais on y retrouve cependant ces éléments qui font de l’oeuvre un shojo qu’on lit sans difficulté et donc dans lequel on se laisse très facilement embarquer.

Marmalade boy (on apprend dès ce tome 1 pourquoi la série est ainsi intitulée) est à découvrir aux éditions Glénat dans le sens de lecture européen.
 

Par Sylvestre, le 6 octobre 2009

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