MARLYSA
L'emprise

 
Le temps du repos aura été de courte durée, à Tolden, pour Marlysa et ses amis… Le chef de la Fondation a en effet été assassiné et des flammèches issues du brasier sur lequel un dernier hommage lui a été rendu auraient atteint le toit de la maison du sage du village avant que celui-ci ne périsse dans l’incendie !

Styneil, un puissant commerçant, a profité de l’émoi général pour s’octroyer le titre de sage de Tolden sans que des élections soient organisées. Les villageois se sont alors peu à peu pliés à ses plans, sans se rebeller. Sans s’indigner non plus lorsque Marlysa a été jugée coupable du meurtre du chef de la Fondation. Comme s’ils étaient… sous emprise !
 

Par sylvestre, le 22 janvier 2018

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Notre avis sur MARLYSA #16 – L’emprise

 
Les choses allaient pourtant pour le mieux, au début du récit. L’heure était au repos bien mérité, à la construction de la maison de Marlysa. Il y avait même des airs de banquet de fin d’Astérix ! Mais ç’aurait été sans compter qu’on est dans une série de fantasy… Tolden a beau être redevenu un village paisible, il fallait bien qu’un meutre vienne tout gâcher et que d’importantes élections soient à l’ordre du jour. Qu’un "méchant se déclare", enfin, pour que l’aventure puisse reprendre !

Ce tome 16 est un album qui peut se lire indépendamment des autres, comme un one-shot. Sur sa couverture on y voit Marlysa dans une position acrobatique ; ce n’est pas la première fois. Et c’est un signe qui ne trompe pas, n’est-ce pas ? Un signe qui prévient que de l’action il y aura ! Et c’est le cas ! Jean-Charles Gaudin réussit une fois de plus à produire un scénario simple mais efficace, bien ficelé et bien mené. Notre héroïne masquée et ses amis y sont mis face à une situation exceptionnelle et très délicate, une situation qui pousse même Marlysa en prison… Avec le risque qu’elle y reste et même qu’elle soit exécutée puisque dans les faits, même ceux qui sont généralement "dans son camp" semblent accepter la tournure des choses, résignés !

Le récit est dense sans être lourd, la lecture est ainsi prenante mais facileet entraînante. Le dessin de Jean-Pierre Danard en est un impeccable traducteur graphique : ses cases sont toujours très fournies et les couleurs de Joël Odone sont là une fois encore pour leur donner tout leur pimpant et tout leur relief ! En ajoutant à cela l’intervention de créatures fantastiques comme on en voit régulièrement dans Marlysa (Stirius, les Lods…) et quelques petits à-côté anecdotiques concernant les héros les plus en vue, on peut sans trop se tromper qualifier cet album de bonne surprise. Que les fans accueilleront avec les applaudissements qu’il mérite !
 

Par Sylvestre, le 22 janvier 2018

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