MARINA
Les enfants du Doge

L’année 1342. Marina Dandolo, la fille du Doge de Venise, va être échangée contre l’un des fils du Sultan turc pour sceller une amitié entre eux. L’échange se fera en mer. Alors que la délégation vénitienne monte à bord du navire turc, ils ont la surprise de voir que l’enfant du Sultan a été tué. Des pirates se sont emparés du bateau et ont tendu un piège. Les vénitiens sont massacrés, exceptés Marina et son jeune frère Zuane. Ils sont conduits à Doulopolis, une île, où ils attendent que leur père paye la rançon. Là, d’autres otages attendent et certains depuis des années. Marina subit alors quelques violences…

De nos jours, à Venise. Le professeur Boccanegra travaille sur une épave qui a été sortie de l’eau, le "Pantegana". En même temps, en ville, il commence à se passer d’étranges phénomènes, on parle de malédiction…

 

Par berthold, le 25 septembre 2013

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Notre avis sur MARINA #1 – Les enfants du Doge

La cité de Venise est un endroit qui inspire beaucoup les scénaristes de bande dessinée. En c’est le cas avec cette nouvelle série imaginée par Zidrou, l’auteur de Tamara, de L’élève Ducobu, de Lydie, du Client entre autres.

Zidrou nous fait voyager entre deux époques dans ce récit. D’une part, il y a la partie contemporaine, de l’autre le passé, au XIVème siècle. Là, nous prenons connaissance du drame qui s’est joué en 1342, lorsque la fille du Doge, Marina, a été enlevée par des pirates.

Il y a cet endroit peu ragoutant, horrible où la jeune fille et son petit frère sont séquestrés. Un endroit où l’horreur est toujours présente. Marina subit des violences et se fait violer. Il n’y a aucune échappatoire pour se sortir de cette situation, il faut que la rançon soit payée. Le scénariste joue avec nos nerfs et nos sentiments. Dans la partie contemporaine, nous rencontrons le professeur Boccanegra, mais aussi sa femme. L’épave de la "Pantegana" semble être le point de départ d’une malédiction qui touche Venise et tout cela serait aussi liée à Marina. L’intrigue imaginée par Zidrou est vraiment réussie. C’est très bien écrit et prenant. D’entrée, il arrive à nous prendre dans le récit et à nous donner l’envie de poursuivre la lecture de cette saga.

Tout cela est servi par les superbes illustrations de Matteo. Ses planches sont vraiment belles. Même si la noirceur des propos envahit les pages, Matteo nous réserve tout de même de beaux passages. Ses peintures sont magnifiques. Son trait est efficace et dès les premières cases il arrive à nous séduire.

Les enfants du Doge, le premier tome de la série Marina, est une très belle surprise. C’est une oeuvre que je vous invite à découvrir sans hésiter.

 

Par BERTHOLD, le 25 septembre 2013

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