MARGOT L'ENFANT BLEUE
Le coq

Un soir d’hiver, le roi Henri II se rend chez Nostradamus avec un bébé. Ce bébé n’est autre que le fruit des amours illégitime du roi et de sa maîtresse Diane de Poitiers.
Ce dernier demande au mage de voir l’avenir de la fillette. Pour qu’un jour, la fillette fasse valoir ses droits, il lui tatoue sur le bras le blason symbolisant son amour pour Diane.
La séance finie, il charge un cavalier de la ramener chez sa mère.
La reine Catherine de Médicis, ayant tout surpris et se sentant bafouée (un peu normal, non ?), décide d’éliminer le chevalier et l’enfant avec.
Mais si le soldat est bien tué, le meurtrier prend peur, voyant le tatouage, et l’épargne ; mais pour que la reine n’apprenne pas qu’il l’a trahie, il confie la fillette aux Enfants Bleus, chez les Sœurs.
Seize ans plus tard, recueillie par Maître Arcinès, Margot a grandi, et mène une vie heureuse et insouciante. Mais son histoire et son pedigree vont bientôt la rattraper…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MARGOT L’ENFANT BLEUE #1 – Le coq

Un premier tome comme les films de capes et d’épées de mon enfance! Des complots sournois, de l’action, des rebondissements à gogos, un soupçon de magie et de sciences (parfois occultes), l’ombre de de Vinci qui plane et une bonne dose d’humour (sacré Margot) : voila la recette de cette excellente BD… Quel régal ! un petit bijou de scénario.
Margot a une sacré personnalité et conquiert sans problème le coeur du lecteur : quelle répartie elle affiche !

Quant aux dessins de Son, ils vont de paire avec le récit, et mérite autant d’éloge que le scénario de Dimberton : un trait assez simple mais efficace, des mimiques de visage drôles ou graves, mais toujours très expressives, et bien sûr une héroïne craquounette (j’avais son âge quand je l’ai acheté ;o)) qui n’a pas froid aux yeux et qui en a dans la cervelle autant que dans le corset, si vous me permettez cette expression !

Seules les couleurs sont un ton en deça. Avec un tel récit et un dessin si agréable, elles paraissent un peu surannées. Parfois même elles surprennent vraiment.
Mais cela ne m’a pas empêché de passer un super moment. Au tour du deuxième tome!

Par PATATRAK, le 10 décembre 2002

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