MARBOT
Instruction, an VIII

Le général Marbot quitté son poste à Paris pour prendre le commandement d’une armée en Italie, sur des territoires où tout encore était possible pour les militaires ambitieux. Son fils a fait le voyage avec lui. Lui que son père destinait à la Marine a pourtant rejoint un régiment de Hussards où son éducation a été prise en main par un certain Pertelay, un bougre bien loin de l’image du mentor que le général espérait pour son fils, Marcellin, qui n’allait d’ailleurs pas devoir compter sur son lien de parenté pour obtenir du galon…

A l’occasion d’une rixe, le jeune Marbot acquit le respect de ses camarades. Plus tard, à la faveur d’un destin chanceux, il revint victorieux d’un affrontement contre des Autrichiens… Autant de faits qui l’aidèrent à assurer sa position de militaire émérite, lui que les plus hauts gradés éloignaient pourtant des fronts les plus meurtriers.

Puis c’est vers Gènes que son destin et sa carrière le guidèrent, le faisant côtoyer Masséna et Bonaparte, le faisant orphelin de père, aussi, avant de le voir remonter vers le nord où un poste d’aide de camp de l’Armée de l’Ouest lui tendait les bras…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Voir les croquis de MARBOT #1 – Instruction, an VIII

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Notre avis sur MARBOT #1 – Instruction, an VIII

 
Identité : Marcellin Marbot.
Photo : voir couverture.
Emploi : héros de bandes dessinées, et… militaire débutant, fils de général.

Chapitre 1 : Instruction – An VIII…

C’est avec une mise en page classique se permettant quand même de temps à autre un peu de fantaisie dans l’aplomb des cases que l’auteur Stéphane Pêtre fait de nous les témoins des aventures de Marcellin Marbot, un jeune Hussard projeté dans un univers guerrier où malgré son père haut gradé il a tout à prouver.

Le côté documenté de la bande dessinée ne fait pas de doute : un auteur ne se risquerait à raconter un récit dont les héros tutoient l’histoire si ses bases n’étaient pas solides. Au début, d’ailleurs, bien malin celui qui pourrait affirmer comment vont tourner les choses : la première scène est en effet très pointue, multipliant les références que seuls les plus calés des lecteurs accueilleraient sans avoir à consulter Google pour savoir qui fut Sieyes ou que représentait l’Armée du Rhin ! Mais point d’épreuve barbante, pourtant : Marbot est une aventure historique où l’humour s’invite très vite, après que le lecteur ait été mis plus à l’aise aussi avec la prise de parole en voix off du narrateur, Marcellin Marbot.

Plein de détails nourrissent cet humour, et le fait que notre héros soit fils de général permet d’avoir sur « le gratin » l’œil de quelqu’un d’introduit dans le milieu. Exit donc, les images de rigueur montrant les personnages importants dans toute leur académique rigidité : là, on voit tour à tour le général Marbot qui dort (on l’entendrait presque ronfler !) ou encore Bonaparte riant à gorge déployée !

Ce ton donné au récit nous fait siroter avec plaisir chaque planche, nous rendant par la même occasion plus indulgents face au style du dessin brut de décoffrage et à la mise en peinture parfois ô combien criarde. Héhéhé… Siroter, oui, c’est le mot, tant les couleurs font parfois penser à celles de bonbons acidulés. Mais siroter aussi parce que lorsque le verre est vide, on a tendance à faire du bruit avec notre paille : on veut attraper la suite !
 

Par Sylvestre, le 1 septembre 2008

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