MANDRILL
La môme flamberge

Dans les ruelles du Paris de 1950 erre une étrange fille, maladivement agrippée à un mystérieux objet dont elle n’hésitera pas à se servir quand elle se sentira menacée puisque cet objet se révèle être une longue épée d’un autre âge. Comment cette arme s’est-elle retrouvée dans les mains de cette sauvageonne que rien ne semble pouvoir faire sortir de son mutisme ?
Un tout jeune avocat répondant à son nom de résistant, Mandrill, prendra en main cette affaire qui le fera se retrouver face à face avec nombre de ses anciens camarades de promotion.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MANDRILL #1 – La môme flamberge

Cette histoire est comme son titre : elle respire le Paris d’après-guerre. Elle a le parfum du polar suranné mais rondement mené. Ce premier tome est un épisode à part entière. On apprend à y connaître Mandrill et son style. C’est un jeune personnage ambitieux aussi à l’aise dans les endroits où l’on cause politique que sur les docks les plus lugubres où il s’aventure sans plus de précautions que cela. L’intrigue est développée avec un certain suspense et la solution est amenée classiquement par les aveux de celui qui vide son sac.

Le dessin réaliste est assez agréable et n’est pas sans rappeler les débuts des Stalner. La recherche sur les lieux et la période décrits est palpable et un indice vous sautera aux yeux : sur chaque mètre-carré de mur que Baruti dessine, il nous placarde une publicité de l’époque ! J’ai peut-être eu un peu de mal avec la mise en couleur sans que je puisse précisément définir pourquoi. Peut-être me paraissent-elles trop froides ? Mais peut-être est-ce ainsi que ce dessinateur congolais perçoit le passé de notre capitale ?

Les amateurs de polars doivent jeter un coup d’œil à cette série qui n’est pas aussi bien mise en avant que d’autres : on rate parfois des choses à ne pas être tenu au courant !

Par Sylvestre, le 19 août 2005

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