MANDIGUERRE (LA)
De vrais boy-scouts

Tillois, Dosnon et Cousance rêvent d’exploits et d’aventures au son des actualités sidérales. Fascinés par les gaspards (c’est ainsi que se nomment les fantassins de cette première guerre spatiale), les trois adolescents veulent s’engager activement dans la lutte. Mais pour l’instant, Cousance passe les bobines des actualités avec son père, et les deux jeunes hommes font du trafic de rats … Ce n’est pas tout de suite qu’il pourront se trouver au corps à corps avec les terribles Mandis, une race extra terrestre belliqueuse qui refuse de se soumettre à la civilisation humaine …
Dans les étoiles, un vaisseau de Gaspards transportant une cargaison secrète se fait attaquer, et tandis qu’un chasseur parvient à s’enfuir avec la précieuse cargaison, le vaisseau explose…
Les deux histoires pourraient bien se rapprocher …

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MANDIGUERRE (LA) #1 – De vrais boy-scouts

Bien que cette histoire ne démarre sur les chapeaux de roue, l’ensemble est palpitant.
Morvan nous emmène dans un univers complètement décalé, une sorte de mélange entre guerre 14/18, SF, mangas, et un tantinet de Dikens ! C’est une série qui démarre vraiment très fort.
Je trouve le scénario assez finement écrit, certes c’est parfois caricatural mais grace aux dessins je trouve l’ensemble très cohérent et très prenant.
Justement, les dessins !
Stefano Tamiazzo a un style à la fois très rond, très détaillé et vraiment dynamique, ce qui fait que chaque planche est complètement trenscendée, c’est magnifique. On sent son plaisir à dessiner des machines, des rues, des maisons, en gros pour le décor il jubile ! et on serait bien bête de s’en plaindre !
Un premier album que je trouve donc particulièrement prenant et qui donne bien envie pour la suite !

Par FredGri, le 26 mai 2005

Encore un scénario de JD Morvan, à croire qu’il est partout cet auteur, ainsi que les Color Twins, les coloristes qu’on dirait indissociables de l’auteur. Pour ceux qui connaîtraient un peu l’oeuvre de cet auteur, on ne change pas tellement du registre SF dans lequel il excelle, et pourtant, ce ‘est pas exactement SF, vu que l’univers est gentiment décalé. De la technologie un peu différente de celle que l’on pourrait imaginer dans le futur, mais quelque part, c’est agréable de se trouver surpris, car les scénarios faisant preuve d’originalité dans le domaine ne sont pas légion, autant dire que celui-ci est bienvenue donc.
L’histoire se tient bien, et l’album est assez bien équilibré. Ce n’est pas exceptionnel, mais les petits détails surprenants agrémentent avec plaisir le tout. Quant aux dessins, à vrai dire, j’ai littéralement craqué sur les personnages, qui me rappellent des mangas des années 80, tout en rondeur, très agréables à l’oeil, et surtout expressifs. Bref, cela peut ne pas plaire à tout le monde, mais il faudrait être bien difficile de ne pas trouver un peu de plaisir dans ce tome. Les couleurs sont parfois ternes, parfois flashy pour les scènes d’espace, mais l’ensemble est cohérent, et à mon goût les Colors Twins ont fait un chouette travail.
Pour ce qui est de Stefano Tamiazzo, son nom m’évoque quelque chose, mais je ne saurais dire quoi précisément… D’après quelques recherches, il a des inspirations chez Tardi, Giardino, Pratt, Bilal, ou Miyazaki (que l’on reconnaît beaucoup dans le trait).
Pas encore convaincu ? Ben vous attendez quoi ? ;o)

Par Siam l'Archiviste, le 23 juillet 2003

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