MAMMA MIA
Vincenzo Lasagna

Dans les années 30, à Los Angeles, la vie n’est pas toujours très facile. Elle est absente des paillettes et du strass d’Hollywood, surtout pour Vini. Enfin, pour Vincenzo Lasagna dirons-nous. Entre les braquages et les bagarres, Vini passe souvent par la case pénitencier.

En plus, Vini est poursuivi par la malchance, ses mains n’arrêtent pas de la trahir, ce qui est gênant pour un perceur de coffre. Et cette malchance revêt surtout l’apparence de sa chère maman. Et oui, pour un immigré italien, la famille c’est sacré. D’une part, elle est très grande et il ne faut surtout pas la décevoir

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MAMMA MIA #1 – Vincenzo Lasagna

L’action de cette bd se déroule vers le milieu de années folles, alors que le crise monétaire commence à poindre, et surtout pendant la prohibition. On suit avec tendresse les aventures d’un lascar italien, partagé entre l’amour de sa vraie famille et celui de son autre famille : la mafia. Ce lascar ne cesse d’aligner les déconvenues. Vincenzo Lasagna, est un gangster ringard qui véhicule une réputation de perdant. Il faut dire que son nom n’est pas des plus charismatiques également.

Le scénario a un côté un peu décousu, comme si on avait mitraillé à la Thomson une cible et que l’on essaye ensuite de recoller les morceaux. L’action est tout le temps entre-coupée de flash-back. Cette narration est importante car elle permet de mettre en avant notre héros : « Vini ». C’est un moyen emprunté au cinéma, l’action se déroulant à Los Angeles on pourrait y voir un clin d’œil de la part des auteurs.

Enfin, cette bédé est surtout l’occasion de voir Emmanuel Civiello s’adonner à un nouveau genre : le polar. Ce changement de style est très réussi. Ici, on abandonne les couleurs féeriques pour une couleur en noir et blanc à peine estompée dans le style couleur sépia.. Moi j’adore, ça donne un côté peu agressif à l’ensemble et cela se retrouve dans le récit.

Mamma mia s’annonce être une série prometteuse et attrayante. Vincenzo Lasagna est l’anti héros par excellence et cela le rend attachant. En plus, la scène de fin laisse entrevoir une suite des plus étonnantes

Par Eric, le 23 mars 2005

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