MAITRES DE L'ORGE (LES)
Margrit, 1886

Dorp, Belgique, 1886. Noël Steenfort est de retour à la brasserie Familiale après avoir fait ses classes à Munich. Le monde de la bière est en pleine ébullition : on a mis au point de nouveaux procédés de fermentations. Mais de Munich, Noël n’a pas fait que ramener de la bière , Il a aussi rapporté dans ses bagages sa jeune épouse allemande, Margrit .
A la Brasserie, Charles Steenfort , l’oncle de Noël, gère ses affaires d’une main de fer , n’hésitant pas a se montrer très durs avec les ouvriers ouverts aux nouvelles idées socialistes et ne rechignant pas à trousser les ouvrières . Le conflit avec Noël à l’écoute des revendications des ouvriers semble inévitable. Margrit ayant soif de succès et de reconnaissance va vite choisir son camp…

Par Lucania, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MAITRES DE L’ORGE (LES) #2 – Margrit, 1886

Les maître de l’orge se décline en une saga autrement plus palpitante que ses congénères télévisées . Les différents tomes peuvent se lire séparément puisqu’il retracent chacun la vie d’un personnage de la dynastie de brasseur Steenfort.
Margrit ; le deuxième Tome de cette série nous projète dans un monde en pleine mutation , à l’aube d’un siècle qui s’achève . Margrit, personnage clef dans cette saga, tour a tour putain et mère courage est fascinante de complexité . C’est une femme forte et volontaire, un tantinet manipulatrice mais aussi d’une extrême intelligence. Son ambition est à la fois sa force et sa faiblesse.

Rendez-vous dans le plat pays du XIXeme…

En ce qui concerne le dessin, le niveau de détails, notamment vestimentaire est très élevé. Les couleurs sont pastels , agréables à regarder , mais finalement leur usage reste simple : pas d’effets en tout genres, ça reste classique. On se retrouve véritablement plongé dans la Belgique du XIXeme.

Margrit, un ange bleu ambitieux.

Le personnage de Margrit fait fortement penser à la Marlène Dietrich de l’Ange Bleu . Blonde comme les blés , belle à damner un saint et n’hésitant pas à se servir de ses atouts pour réussir .

Et une ch’tite bière pour finir…

La documentation est aussi très fouillée non seulement du point de vue historique mais aussi pour tout ce qui a trait à la brasserie. Ainsi rencontre t’on des noms familiers : Hoegarden, Heineken….
Quant au scénario, il est très intéressant ,on joue habilement des secrets de familles, des squelettes planqués dans les placards et des évènement historiques, culturels et même scientifique. Le fil conducteur reste l’évolution de la brasserie Steenfort. Et franchement , quand on prend une bière au pub après avoir lu cette BD , ça laisse rêveur…

Par Lucania, le 5 août 2003

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