MAÎTRE VOLEUR (LE)
Venice

(Thief of Thieves 14 à 19)
Forcé de rassembler 10 million de dollars pour sauver son fils, Conrad accepte de monter un dernier coup à Venise pour voler toute une cargaison de tableaux au parrain de la Mafia locale, un certain Don Parrino. L’affaire est complexe, d’autant qu’il sait qu’il va y avoir des pièges, que le FBI est sur ses talons et que, pendant ce temps là, Augustus est quelque part en train de souffrir…

Par fredgri, le 30 décembre 2014

Notre avis sur MAÎTRE VOLEUR (LE) #3 – Venice

Mine de rien le schéma se répète une nouvelle fois avec ce nouveau volume de Thief of Thieves qui nous entraîne cette fois à Venise.

Le scénario à six mains est toujours aussi passionnant, on garde l’impression de regarder un excellent thriller, peut-être un peu convenu dans les angles tout de même, et sans réelle surprise, il faut bien l’admettre ! Car tout est parfaitement minuté, du sans faute qui nous rappelle quelques vieux épisodes de Missions Impossibles, par exemple.
Mais justement, la grande force de cette série n’est pas dans son originalité, mais plutôt dans les certitudes de son héros qui semble pouvoir se tirer de tout les mauvais pas. Cependant, dans ce "Venice" on a le sentiment que la machine parfaite commence à se gripper, même si on ne peut s’empêcher de se dire que c’est aussi un calcul. Le fiston est capturé, enfermé dans un container et humilié, et le père est forcé de replonger…

En attendant, le scénario se lit d’une traite, c’est intéressant et très prenant ! On se demande juste pourquoi ils sont trois à s’y pencher.

"Thief of Thieves" a tout le potentiel pour être ensuite adapté au grand écran, et c’est peut-être ce qui les motive à se mobiliser de la sorte, qui sait !!!
Toujours est-il que l’on retrouve tous les éléments de la série, l’équipe qui se monte, les conflits entre Conrad et son ex Audrey, l’obsession de l’agent Cohen, la dualité entre Conrad et son fils Augustus… Le tout servi par un dessin toujours magnifique de Shawn Martinbrough qui joue avec les contrastes, les lumières, les masses de noir, c’est très beau ! C’est réellement la valeur ajoutée de la série, une personnalité graphique très forte au service d’un récit efficace et rondement mené !

Il ne s’agit pas d’une œuvre révolutionnaire en soi, mais qu’importe, car avant tout on passe un excellent moment de lecture !

Par FredGri, le 30 décembre 2014

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