MAITRE DE PIERRE (LE)
La chaise du Diable

Colin, toujours à la recherche de son maître, est embauché comme tailleur de pierre sur l’île de Noirmoutier. Là, il retrouve Riquet.
Alors qu’un feu prend dans une des granges du domaine, Riquet tente de porter secours aux personnes prisonnières à l’intérieur. Malheureusement, lorsque le feu est éteint, nulle trace de Riquet, que l’on croit mort.
En fait, Riquet a été enlevé et emmené à Nantes. Colin part à sa recherche, mais arrivé là-bas, tombe sur une bande de malfrats voleurs – auteurs de l’enlèvement – mais également sur une confrérie adepte du culte de Satan…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MAITRE DE PIERRE (LE) #2 – La chaise du Diable

Une belle et mystérieuse aventure pour notre compagnon Colin, cette fois dans l’Ouest de la France.

L’histoire est plutôt bien conçue, avec son lot de rebondissements, d’action. J’ai beaucoup aimé les dialogues de Bardet, qui plongent facilement le lecteur au XVIIIe siècle. Si j’ai parfois eu du mal au début, j’ai fini par m’habituer, et après, c’est très plaisant.

Les dessins de Stalner sont également de très bonne facture, en particulier les personnages, qui une mine patibulaire, qui une belle jeune fille. Quant aux décors, comme les dialogues, ils permettent de se recréer l’univers de la France de l’époque, grâce également à des belles couleurs.

Je n’ai cependant pas été totalement enthousiaste, du fait du découpage du récit qui est par trop approximatif, pour moi. J’ai eu l’impression que le récit était tellement dense que tout n’a pas pu être mis dans la cinquantaine de page. Il en découle l’étrange sensation qu’il manque quelques vignettes de-ci, de-là, ce qui nuit pour ma part, au plaisir de lecture.

La série reste cepandant excellente, à vos lectures!

Par PATATRAK, le 26 février 2003

J’ai eu beaucoup plus de mal à accrocher à ce tome qu’au précédent. D’emblée, on y rencontre des personnages qui n’ont rien à voir avec l’histoire qu’on avait laissée, on comprend mal l’enchaînement des situations, il faut attendre d’être assez loin dans le récit pour commencer à comprendre où voulaient nous emmener les auteurs avec ce découpage désorientant… Bref, c’est déstabilisant et donc assez déplaisant : on a peur d’oublier des indices en route, on craint donc (et ce fut mon cas) de ne pas bien tout saisir.

C’est vrai que le scénariste Daniel Bardet a choisi de changer le décor. Nous sommes maintenant à Noirmoutier. On accepte donc que les personnages inconnus jusqu’ici soient des nouvelles connaissances qu’ont fait Colin Tranchant et Riquet. Mais parfois, on comprend mal pourquoi on nous les présente alors qu’on ne les retrouve pas après ! Bizarre.

De plus, certaines scènes qui doivent être très importantes pour la compréhension de certains mystères – autour de Gilles de Mauges en particulier – sont rythmées par des textes de tournure tellement littéraire (c’est bien, ça fait roman d’époque, mais) qu’on est parfois plus embrouillé que guidé dans la lecture !

"Le maître de pierre" prendra probablement toute son envergure lorsque l’histoire avancera au fil des tomes. Les ombres scénaristiques laisseront, j’espère, plus de place à la lumière quand on pourra prendre du recul sur quelque chose d’abouti. Pour l’instant donc, je suis déçu de cette suite mais ne désespère pas de "retomber sur mes pattes" lorsque mes yeux auront été ouverts sur ce qu’il fallait capter pour apprécier cette saga.

Par Sylvestre, le 24 octobre 2005

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