MAITRE DE PEINTURE (LE)
Eliza

Frédéric Cyprian, jeune peintre beau et talentueux cherche désespérément à donner un sens à sa vie. En attendant, il multiplie les duels, il affronte de nombreux dangers pourtant, il n’éprouve pas la peur et il pousse toujours plus loin les limites de ses capacités.
Un jour, lors de l’exposition des peintures du grand Zinguleski, il découvre une femme qui l’éblouit et qui ressemble précisément à l’image d’une passion qu’il s’est construite depuis son accident !
La rencontre des deux peintres va être inéluctable, et quand l’un cours après une chimère disparue, l’autre l’attrape comme une révélation, sait y lire la vie qui s’y trouve et son talent lui donne le pouvoir de la peindre ! C’est cette lumière, cette profondeur sur la toile qui va lier les deux hommes .

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Toute la BD, que de la BD !

2 avis sur MAITRE DE PEINTURE (LE) #1 – Eliza

Pour cette nouvelle série, Makyo, habitué de la collection Caractère chez Glénat s’associe avec Richaud pour l’écriture. Le résultat donne une histoire passionnante sur l’art avec tout ce qui peut être impliqué comme la vision et la compréhension que l’on en a. Le thème est assez commun mais ce premier tome démarre très fort en abordant la perception de la peinture et l’inspiration des artistes. On pourrait penser que le sujet est bateau mais il est au contraire fort, dramatique, rapide et direct ! Le résultat est qu’on accroche très vite à l’histoire et que la passion qui fait avancer les personnages déborde rapidement vers le lecteur.
L’ambiance est mystérieuse dans cette Pologne des années 20 et on sent que la toile de fond risque d’être fortement politique, voir révolutionnaire ! En même temps, comme différents sujets sont posés dans ce premier tome, les auteurs se sont accordé une très grande liberté de mouvement, ils se sont concocté des possibilités d’histoires supplémentaires avec des personnages secondaires très intéressants ! En tous cas, j’espère suivre un peu la vie du frère de Frédéric Cyprian, un des héros, de même que celle d’Eliza, la femme qui peut être l’égérie ou au contraire celle qui a éteint la passion.
Le dessin est magnifique, Michel Faure est très à l’aise avec le dessin réaliste et il montre une fois de plus son talent !
Voilà une bande dessinée qui annonce la couleur en promettant d’être excellente ! J’ai passé un très bon moment et j’attends la suite de pied ferme 😉

Par MARIE, le 6 juillet 2003

Attention, chef d’œuvre ! Cette BD est magnifique. Après avoir lu différentes critiques à son sujet, ma curiosité a été piquée. Et franchement, j’ai été ravi par cette histoire.

Tout d’abord, les personnages sont, pour certains, énigmatiques, comme Frédéric Cyprian et son frère. Ils ont vraiment une personnalité qui ne demande qu’à être découverte. Quel rôle joueront-ils ? Qui est vraiment Frédéric ?

Et puis, la trame est bien attirante avec cette notion de "peinture parfaite". Cette idée moteur est bien entourée de mystère car le lecteur est laissé hors du secret : on ne voit pas les tableaux qui font, qui sont, le cœur de l’intrigue. On ne peut donc pas (encore) comprendre sur quoi tout cela va déboucher. Ce suspense est vraiment bien amené et il m’a vraiment donné envie de connaître la suite.

On serait presque étourdi par le doute : qu’ont donc les auteurs en tête ? Quoi de si grandiose, de si merveilleux, de si intrigant va pouvoir nous être dévoilé qui justifiera cette montée du suspense ? La fin sera-t-elle à la hauteur de ce qui nous est promis ?

Dans cette Pologne grise, les personnages que l’on croise dans les expos ou les cours de peinture accordent une réelle importance à cet art, et c’est important. Pour quelqu’un qui ne serait pas un peu sensible à la peinture, l’intérêt pour cette histoire pourrait vite tomber. Cependant, la plongée dans ce monde qui nous est proposée par Makyo et Faure nous absorbe.

Cet album ne serait sûrement pas aussi réussi sans le talent de Faure. Ce scénario lui permet de s’exprimer comme un dessinateur de BD, mais aussi comme un peintre. Certaines cases sont des toiles à part entière, et elles n’auraient rien à envier à certaines qui sont accrochées dans les musées !

Enfin, si certains dessins peuvent paraître plus "light", Faure ne bâcle par contre jamais le visage d’un personnage, d’autant plus s’il est important ; pour le plus grand plaisir de nos yeux. Ah, Eliza !!!

Un tome 1 magnifique. Je croise les doigts pour que la suite soit de la même qualité.

Par Sylvestre, le 8 octobre 2005

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