MAITRE DE BENSON GATE (LE)
Adieu Calder

Juillet 1912. Richard Benson fait son retour à Boston après de brillantes études de juristes. Il rêve de devenir adjoint du procureur malgré un destin qui paraissait tout tracé. Car lui et son frère Calder sont les héritiers d’un puissant empire pétrolier. Mais si Richard est un homme sérieux et droit, son frère dilapide l’argent avec insouciance et se crée même des dettes auprès d’un dangereux malfrat. Il entraîne Richard dans un problème de règlement de compte qui tourne très mal. Calder est contraint de s’exiler au Mexique pour ne pas faire de vague tandis que son père étouffe l’affaire.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MAITRE DE BENSON GATE (LE) #1 – Adieu Calder

Fabien Nury, l’un des scénaristes de la série "W.E.S.T.", m’avait déjà bien surpris avec "Je suis Légion" (aux Humanoides Associes, avec John Cassaday au dessin). Cette fois-ci, je reste scotché devant le premeir tome de la nouvelle série "Le Maître de Benson Gate".
Il suffit de voir avec quel maestria il place son récit, ses personnages et l’action. Cette façon de nous narrer cette histoire, de nous faire rentrer dans le livre prouve le talent de Nury et que c’est bien un auteur à surveiller.
Ici, il s’associe avec Garreta "Insiders", "Tanguy et Laverdure" qui montre aussi qu’il est un très bon dessinateur. Il livre son meilleur travail dans cette reconstruction de l’Amerique du début XXème siècle.

Voici un premier tome que je vous conseille fortement et qui saura vous séduire. Faites donc connaissance avec les deux fils d’Elmer Benson et soyez aux premières loges dans ce conflit familial.

Par BERTHOLD, le 8 mai 2007

« Le Maître de Benson Gate » s’annonce comme une grande série. Nury maîtrise parfaitement son récit et on accroche d’emblée à cette histoire racontée par un des hommes de main des Benson. L’auteur a imaginé une belle brochette de personnages qui enrichissent chacune des pages du livre.

Les histoires de business, la plongée dans l’entourage d’une riche famille et les frasques de Calder qui amènent un petit air de vendetta rythment la lecture et il est bien difficile de s’en détacher.

Quant aux dessins de Garetta, ils sont superbes. Nous sommes vraiment plongés dans les années 10 aux Etats-Unis. Chagnaud y apporte aussi sa patte avec de belles couleurs. Bref, l’album est très réussi graphiquement, ce qui fait de ce premier épisode un achat de choix. Reste juste un problème : comment faire pour attendre le prochain volume qui ne va pas sortir tout de suite alors que le scénariste distille au fil du livre (et notamment à la fin), plusieurs éléments qui ne manquent pas de titiller notre curiosité. L’attente du tome deux va être longue, très longue.

Par Legoffe, le 8 avril 2007

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