MAINS D'ENIRIPSA (LES)
Tome 1

Elexter et Bruménie sont deux Eniripsas. Ils ont été envoyés ensemble à la cueillette de fleurs de Dzibi, ces fleurs dont on fait des tisanes aux vertus médicinales reconnues. Peu habiles à lire les cartes géographiques, nos deux Eniripsas se demanderont s’ils n’ont pas fait fausse route lorsqu’arrivés au but, ils découvriront une zone quasiment désertique en lieu et place d’une campagne qu’ils s’imaginaient verdoyante.

C’est que Rushu avait envoyé une de ses troupes de choc "nettoyer" la zone dans le cadre d’un pari qu’il avait fait avec la déesse Eni et qui pouvait voir sacrifiés Elexter et Bruménie.

Mais c’était sans compter la présence d’un Sadida et son excellence à invoquer de bien redoutables poupées…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MAINS D’ENIRIPSA (LES) #1 – Tome 1

32 pages de bandes dessinées composent la première partie de ce livre qui se veut également un artbook au vu des chapitres qui suivent : l’un conçu sous la forme d’un recueil de notes de voyages rédigées par 7 des personnages rencontrés dans la partie BD, et l’autre mis en page de manière encyclopédique autour du thème des Eniripsas, ces soigneurs de l’univers de Dofus.

Au format de titres comme Pandala ou Chaosland, Les mains d’Eniripsa est un très bel objet-livre doublé d’un véritable collector pour les fans des univers ludiques des éditions Ankama. Certes, les lecteurs à qui le concept de ces univers est encore étranger taxeront éventuellement cet ouvrage d’avoir un contenu de magazine vendu au prix d’une BD (voire un peu plus cher), mais il n’en reste pas moins que ce contenu est d’une qualité graphique excellente dans son genre. Aussi, n’importe quel amateur de belles réalisations informatiques saura apprécier le résultat même s’il ne se sent pas concerné par la fièvre Dofus / Wakfu.

Typés manga, personnages, actions et décors sont représentés avec réel dynamisme. Pour cela, les compositions des vignettes sont bien pensées, usant généreusement de flous, d’effets de lumière, de choix de couleurs ou encore de mises en place originales des différents plans de l’image. C’est vraiment bien fait. L’histoire en elle-même, après, est sympa, voire mignonne, mais sans réel plus.

Les chapitres 2 et 3 sont agréables à lire (sauf peut-être une ou deux pages de carnets de route où les calligraphies sont un peu difficiles à déchiffrer). Ils permettent en tout cas aux fans d’avoir "de la matière" qui se dévore un peu moins vite que les planches BD !

Bravo aux auteurs Nicolas Devos et Arnaud Dewaele qui peuvent sans crainte envoyer la suite !
 

Par Sylvestre, le 20 août 2008

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