MAÏA
Le cadeau des Dieux

 
Poussée à bout par Hugo duquel elle espérait tant mais qui reste désespérément hypnotisé par Hélène, Maïa a décidé d’en avoir le cœur net : de passer outre ses craintes et d’ouvrir la Boîte de Pandore dont elle est la gardienne. Elle serait passée à l’acte si l’un des petits dieux qui l’accompagnent ne lui avait pas donné l’idée, avant peut-être de faire n’importe quoi, d’essayer d’aller parler directement à Pandore afin d’en savoir plus sur cette boîte et sur ce qui est à l’intérieur.

C’est dans un musée, à l’occasion d’une sortie scolaire, que Maïa découvrira une toile de maître sur laquelle Pandore est représentée. Ses petits dieux, par leurs pouvoirs, la feront entrer dans le tableau et lui offriront ainsi de pouvoir s’entretenir avec Pandore. Mais les choses se corseront lorsque, alors que Maïa est dans le tableau, il sera volé par une cambrioleuse grâce à la complicité d’un employé du musée !!!
 

Par sylvestre, le 23 août 2011

Notre avis sur MAÏA #3 – Le cadeau des Dieux

 
Comme les personnages croisés en Turquie dans le tome 1, la professeure suivie dans le second album n’aura été finalement qu’un personnage de circonstance. Que ce soit les premiers ou que ce soit la seconde, on ne les retrouve en effet pas dans ce troisième volume de la série. Cette fois encore, donc, ce sont de nouveaux protagonistes qui entrent en scène, offrant leur caractère au récit ; notamment les différents acteurs autour du vol (les cambrioleurs et le receleur) mais aussi l’inattendu personnage de Pandore… en chair et en os !!! Hugo, quant à lui, s’est inscrit plus durablement dans le casting, portant à trois l’effectif des jeunes héros.

Le début est peut-être un petit peu longuet, à cause de ces nombreuses conversations entre Maïa et ses petits dieux qui lui tournent sans arrêt autour. Mais vient ensuite l’épisode de la visite du musée, introduit par une drôle de séquence parodiant le système Star Académie : on se détache alors du volet sentimentaliste Hugo/Maïa pour voir lancée cette dernière dans une chouette aventure où en lieu et place de La rose pourpre du Caire on pourrait parler de "La Maïa multicolore du musée mal gardienné" !!!

Chouette aventure, oui, avec : de l’action, du fantastique, de l’amour et du fun, mais aussi des réflexions, des retournements de situations et une conclusion qui donnent à ce tome 3 des airs de fin de cycle. Ce qui est une bonne chose parce que cette série sera ainsi restée dynamique jusqu’au bout, toujours en renouvellement, mais ce qui ne manquera pas de se faire poser à ceux qui en auraient revoulu rapidement la question : mais quand donc pourrons-nous avoir la chance de retrouver Maïa ?!

Conseillée aux jeunes lectrices entre 7 et 12 ans, cette série au scénario original et au dessin taillé sur mesure pourra tout aussi bien séduire les autres, soit dit en passant… Foi de moi !  😉
 

Par Sylvestre, le 23 août 2011

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