MAGASIN GENERAL
Confessions

Notre Dame des Lacs.
Le village se retrouve à l’occasion d’un baptême, tout le monde semble être heureux et réconciliés. Plus personne ne veut voir partir Serge, le Français de France qui vient d’ouvrir son restaurant. Et puis les gens, ils aimeraient bien que Marie, la veuve du Magasin général, et Serge se marient, ensemble. Marie, elle, elle aimerait bien, elle aime Serge. Mais Serge, lui, a un autre problème. Marie s’en confesse au prêtre qui suite à cela, va trouver Serge. Ensemble, avec Noël et Isaac, ils vont essayer de trouver une solution, autour d’une petite prune, bien sûr…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MAGASIN GENERAL #4 – Confessions

Que ça fait du bien de lire des livres comme ce Magasin Général ! Quel plaisir aussi de retrouver le petit monde de Notre dame des Lacs !
Et puis, nous le voyons, ils sont heureux aussi ces gens là. D’entrée, ils vous mettent de bonne humeur.

Avant de lire ce tome 4, j’ai regardé par la fenêtre, j’y ai vu un temps de …, que de la grisaille et de la pluie, du vent. Un temps à vous faire déprimer. Mais quand j’ai pris mon Magasin Général, dès que j’ai ouvert les premières pages, j’ai retrouvé l’optimisme, la bonne humeur. De voir dès la première case, des gens s’amuser, je trouvais ça agréable. Le reste du récit, malgré les soucis de Marie et Serge, est toutefois du même acabit. Pas une seconde, vous ne perdez votre bonne humeur, pas un instant des idées noires ne viennent vous embêter.

Il y a cette scène qui deviendra peut-être culte aussi où Serge, Noël, Isaac et le curé se retrouvent autour d’une petite prune pour "trouver une solution" et bien sur, cela tourne à la pochetronerie.
Mais il y a aussi un peu de tristesse avec la mort du père de Gaëtan. C’est cela aussi la vie, de la joie et des larmes. C’est peut être pour cela aussi que Magasin Général nous plait.

Loisel et Tripp font un très bon boulot ensemble, que ce soit au scénario ou aux dessins. Avec leurs crayons et leurs plumes, ils nous font revivre la vie au siècle dernier, dans les années 1920 du côté du Québec. De plus, avec le parler d’antan de là-bas et son accent inimitable, nous avons l’impression vraiment d’être des touristes en visite à Notre Dame des Lacs pour y retrouver des cousins éloignés…

Voilà donc une œuvre qui va faire date dans le monde du neuvième art, une œuvre qui, à coup sûr, aura sa place dans vos bibliothèques. Une œuvre que vous aurez plaisir à lire et relire.

Alors, hop, direction Notre Dame des Lacs, du côté du Magasin Général, Marie attend votre visite et puis passez donc manger un morceau chez Serge, vous nous en direz des nouvelles.

Par BERTHOLD, le 21 novembre 2008

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