MAFIA STORY
La folie du Hollandais (1/2)

Arthur Flegenheimer est né en 1902, il est le fils d’émigrés juifs allemands. A New York, son enfance, il la passe quasiment à la rue. Il est ambitieux, gouailleur et s’emporte facilement. Il connaît la prison. Il devient le fameux Dutch Schultz, et se fait un nom avec le trafic illégal d’alcool durant la période de la Prohibition. Petit à petit, son empire s’étend et va rencontrer de la concurrence. Une guerre entre le gang des frères Coll et le sien va éclater.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MAFIA STORY #1 – La folie du Hollandais (1/2)

Lucky Luciano, Meyer Lansky, Dutch Schultz, Al Capone et bien d’autres. Ces noms sont célèbres pour être ceux de noms de chefs du crime organisé, la Mafia, qui ont su créer un empire surtout lors de la période de la Prohibition aux États-Unis.
Les histoires de gangsters m’ont toujours intéressé, que ce soit avec la trilogie de Coppola : Le Parrain, ou les films de Martin Scorsese comme Les Affranchis, Mean Streets, Casino, et bien d’autres films Scarface, Lucky Luciano, etc…

En bande dessinée, on retrouve cette période sur la Mafia ou la Prohibition dans des titres divers comme Sammy de Cauvin, Berk et Jean-Pol (chez Dupuis), De silence et de sang (chez Glénat), Ce qui est à nous de Chauvel et Le Saëc (chez Delcourt).
David Chauvel a accumulé une importante documentation sur la Mafia, et après avoir lu le livre de J-M Charlier  Le Syndicat crime, a découvert beaucoup de matériels et surtout, de quoi raconter de nombreuses histoires surprenantes sur l’histoire de la mafia new yorkaise.

Il retrouve Erwan Le Saëc, son complice avec qui ils ont déjà abordé le sujet dans Ce qui est à nous, et se lance dans cette aventure qui est de nous raconter l’histoire de la mafia new yorkaise. Le premier personnage qui les inspire est Dutch Schultz, une petite frappe qui devient vite un caïd et qui va impressionner ces pairs.

Le premier récit s’attaque donc à la période de son ascension. L’histoire est pleine de bruits, de fureur, de meurtres et de violence. Et oui, cette période n’était pas faite pour les tendres. La narration est vraiment intéressante. Le lecteur y apprend beaucoup de choses. Il découvre aussi et est surpris par cette biographie. Le Saëc fait un superbe travail graphique. Nous avons l’impression d’entendre la musique sortir des speakeasys, les pétarades des coups de feu, le bruit des moteurs de ces vieilles voitures.
Bref, nous sommes replongés dans l’ambiance des années 1930.

A la fin du livre, Chauvel cite ses sources et ses choix narratifs. Il a pris quelques petites libertés avec la véritable histoire pour les besoins du scénario.
Le second tome nous racontera la chute de Dutch Schultz. Mais nous en reparlerons à ce moment-là.

Une série-documentaire que je vous invite à découvrir.

Par BERTHOLD, le 12 février 2007

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