MADAME MIRAGE
Ecran de fumée

Dans un futur proche les super-héros n’ont plus droit de cité sur la scène publique. Ils sont systématiquement traqués par les instances fédérales. Ainsi les terroristes profitent de la situation et s’organisent en sociétés ayant pignon sur rue. C’est dans cet univers là que la firme" Aggressive Solution International" (ASI) prospère.
Mais un beau jour la belle mécanique se grippe, le directeur financier qui blanchit l’argent de la compagnie, et  qui en détourne au passage, est assassiné par une femme aussi superbe que dangereuse. Le PDG d’ASI va vite l’apprendre à ses dépends car cette femme, surnommée Madame Mirage, a juré d’avoir la peau de chacun des membres de son organisation. Et rapidement les morts s’accumulent.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MADAME MIRAGE #1 – Ecran de fumée

Quand on regarde la couverture de cette nouvelle série on est vite captivé par le côté capiteux de la jolie rose qui trône fièrement au milieu de l’image et crève littéralement celle-ci. Ensuite quand on voit de quelle manière elle est habillée, on se dit que l’on va tomber dans une histoire de mafieux dans un monde de style art déco. Sans doute un des premiers écrans de fumée mis en place par les deux auteurs. Sans déflorer l’intrigue de cette série, il s’agit à la base d’une histoire de vengeance qui trouve cependant son dénouement tardivement. Ainsi jusqu’aux dernières pages on ignorera les tenants et les aboutissants de ce curieux binôme d’héroïnes. Mais Paul Dini parvient à gérer l’aspect psychologique avec un certain brio et par moment il parvient à insinuer un petit doute dans notre esprit…
Sur le plan du graphisme, cette série fait la part belle à l’infographie, ce n’est guère étonnant car il s’agit d’une des marques de fabrique des studios comme Top Cow nés sous l’ère Image Comics. Ainsi, Kenneth Rocafort nous fait l’étalage d’un style qui ne dépareille pas dans la maison Top Cow. Certes on peut reprocher à Silvestri et à feu Michael Turner d’accoucher de clones, mais cela permet de garder une ligne homogène, et qui forcément ravira les fans de la première heure. De plus, cette Madame Mirage fait un peu penser à une certaine Cibersix dans son approche.
Certes le sujet de la vengeance a souvent été utilisé, mais sur le fond cette série parvient à se démarquer de ces devancières avec un traitement particulier de celle-ci. C’est de la baston, mais sans trop sombrer dans le vulgaire et le côté cyberpunk est assez intéressant.Et cette première édition propose au lecteur de découvrir un peu mieux le travail des auteurs avec un petit cahier graphique en postface.
 

Par Eric, le 10 juillet 2009

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