Madame désire

1936, le Président Léon Blum viens d’instaurer 15 jours de congés payés, l’occasion pour nombre de Français de partir en vacances, qui à la mer, qui à la campagne.
Nos deux héros, Simon et Anatole, font partie de ces heureux vacanciers qui sont partis sur la route pour profiter de ce qui ne fut longtemps qu’un rêve inaccessible. Nos deux compères, sur leur vélo, ne tardent pas à s’égarer. Fourbus ils arrivent près d’un château où ils comptent demander un hébergement pour la nuit. Surpris, à leur arrivée, ils sont confondus avec deux domestiques attendus et se retrouvent installés dans une chambre après avoir rencontré : Madame, la bonne, la fille de la bonne et le fils de la maison qui bien entendu sont tous avides de sexe et nos deux vacanciers vont, vous pouvez vous en douter, en profiter jusqu’au jour où ……………

Par olivier, le 3 septembre 2009

Publicité

Notre avis sur Madame désire

Album érotique au charme désuet qui en fait toute la saveur, le scénario n’est qu’un prétexte aux rencontres dans cet univers clos où tout est sujet à un échange débridé de fluides corporels.
Dans la plus pure tradition des fantasmes masculins, Grégory Mardon nous offre un éventail exhaustif de quelques rêves érotiques : la grande bourgeoise, mélange de Lady Chatterley et d’Emmanuelle , la bonne qui bien entendu contente ses maîtres et nos compères tout en éveillant l’appétit sexuel du jeune homme de la maison qui est prêt, chatouillé par ses hormones, à sauter sur tout ce qui bouge, la fille de la bonne, qui ne pratique pas que des jeux innocents et qui sait très bien profiter des atouts que la nature lui a donné, provocatrice et calculatrice.
Et avec tous ses personnages, nos deux égarés, jeunes et pleins de sève et d’ardeur ne demandent qu’à satisfaire sans aucune gêne ni surprise les envies de ces dames, jusqu’à la chute finale, point culminant d’un humour et d’une dérision présents tout au long de l’album.

Cet album, aussi bien dans l’écriture que dans le dessin, a l’élégance surannée d’une bande dessinée du début du siècle dernier. Des planches au trait, en noir et blanc qui percutent et ne laissent pas "indifférent".

C’est un album au contenu explicite, à ne pas laisser traîner si on ne veut pas être amenés à répondre à certain nombres de questions embarrassantes de la part de petites têtes blondes, je pense que dans la future déferlante d’albums érotiques promis cette année, Madame désire ? a toutes les chances de rester parmi mes préférés car il a cet avantage de ne pas être une réédition d’un album déjà rodé et le mérite d’avoir une parfaite unité, une harmonie dans le dessin et le scénario qui nous replace dans un contexte et une époque un peu nostalgique.

Un album qui va faire monter la fièvre, sans jamais tomber dans la vulgarité.

Par Olivier, le 3 septembre 2009

Publicité