MAC COY
Volume 2

Le sergent Mac Coy et ses deux acolytes, Charley et Maxie, arrivent sous une pluie battante dans la ville de Virginia City. Le colonel Hood leur a confié une mission de la plus haute importance : aller chercher sa fille à la gare et la ramener au fort. Alors qu’ils se renseignent de l’endroit où se trouve la gare, ils apprenent que que le train qui devait arriver, se trouve bloquer depuis deux jours par la neige à Andrew Pass. Une équipe y a été envoyer pour dégager la voie et normalement, il sera là le lendemain soir au plus tard.
En attendant, les trois cavaliers vont se prendre un peu de bon temps au Saloon. C’est là qu’ils entendent parler de la légende de la Dame Blanche. Elle apparaitrat dans un halo de lumière éclatante et elle amenerait la mort au voyageur égaré. C’est Deeds, un chasseur, qui dit l’avoir vu. Mais Deeds, ivre est mis hors du saloon.  Alors que Mac Coy et ses camarades, remontent sur leurs montures, ils assitent à un drôle d’accident. Bison-Blessé, un crow, semble devenu fou et a tué un homme qui se vante d’aller là haut sur le territoire de la "Dame Blanche" et d’y trouver une fabuleuse mine d’or qui se trouve sur ce territoire. Sur le corps du crow, il trouve un porte-monnaie qui contient de la drogue, d el’opium. C’est cela qui l’aurait rendu fou. Mac Coy laisse le shériff faire son travail et tente de rallier l’endroit où le train est bloqué.  Là, ils apprenent que le train a été attaqué apr les shoshones, qu’il y a eu quelques pertes, neuf morts et quatorze blessés et ont volé le ravitaillement et l’alcool pour Virginia City. Mais surtout, ils ont enlevé une femme blanche, une dénommée Lisa Hood.
 Mac coy retourne en ville pour prévenir le colonel Hood par télégraphe. Quatre jours, ce dernier rapplique avec une compagnie de soldats…

 

Par berthold, le 14 mai 2018

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Notre avis sur MAC COY #Int.2 – Volume 2

Ce second volume reprend les tomes suivants : Tome 6 : "La Mort blanche", tome 7 : "Les Trafiquants de scalps", tome 8 : "Little Big Horn", tome 9 : "Le Canyon du Diable" et le tome 10 : "Fiesta à Durango".

Quel plaisir de retrouver l’ex-capitaine confédéré Alexis Mac Coy, devenu sergent dans l’armée US depuis la fin de la guerre, dans de nouvelles aventures où il est confronté à des températures extrêmes, entre le froid (le grand froid) et le chaud (la fournaise), où il affronte des crows, des blackfeets, des sioux, des cheyennes et des apaches, sans oublier quelques révolutionnaires mexicains et autres hors la lois américains.
Gourmelen nous offre des récits différents, étranges, tout en respectant les codes du western, en y ajoutant une bonne pincée d’humour. Il est vrai que le trio Mac Coy, Charley et Maxie nous amuse que ce soit par la situation ou bien par les dialogues.
Chez Gourmelen, le "peau-rouge" n’est pas qu’un sauvage assoiffé de sang. Il respecte aussi leur culture et leur pensée. L’homme blanc, lui, bien souvent n’est pas mieux dans ces récits. Le scénariste nous offre quelques beaux spécimens de salopards ou d’abrutis.
Nous découvrons aussi quelques personnages historiques comme Al Sieber, que nous retrouverons dans une autre aventure de Mac Coy ou encore le colonel Custer et le fameux 7ème de Cavalerie. D’ailleurs, sans que l’on y soit vraiment, Gourmelen nous montre la bataille de Little Big Horn avec beaucoup de réalisme.

Je suis toujours aussi fan du dessin de Palacios.
Cet auteur espagnol, ce maestro aujourd’hui disparu, a su imposer sa patte et son style sur Mac Coy. Il n’a pas son pareil pour nous faire passer de paysages froids et enneigés à ceux de déserts chauds et immenses, pour nous entrainer dans des scènes d’action incroyables, dans des batailles spectaculaires presque en "cinémascope". Il nous montre la cruauté de certaines tribus pour torturer l’homme blanc qui lui tombe sous la main. Il nous fait passer quelques bons moments avec de l’humour, grâce à certaines expressions des personnages.

Un deuxième volume qui propose de très bons récits qui n’ont pas pris une ride. Du très bon western que les amateurs apprécieront à sa juste valeur.

 

Par BERTHOLD, le 14 mai 2018

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