Ma vie est tout à fait fascinante

Facétieuse, nature, boudeuse, opportuniste, réaliste, pince sans rire, râleuse, impatiente… et la liste est loin d’être close, tant les qualificatifs dont on pourrait affubler la jeune Pénélope sont nombreux. Au travers de petits strips explicites, cette dernière dévoile sa personnalité dans une ode intimiste non dénuée d’humour. Oui, Pénélope croque la vie à pleines dents et aime le faire savoir !

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Ma vie est tout à fait fascinante

Pénélope Bagieu, jeune illustratrice qui a signé chez le même éditeur "Joséphine", a trouvé une mine inépuisable de thèmes à développer en se faisant la rapporteuse de faits que tout un chacun peut vivre au quotidien. Dans une sorte d’autodérision qu’elle se plait à entretenir, elle aligne au gré de la centaine de planches titrées des situations cocasses, marquées par une simplicité de pensées à froid et une fraîcheur juvénile qui font mouche.

Ses réflexions sont loin d’être métaphysiques mais sont toutes autant de petits clins d’œil au monde contemporain. Elles ont le mérite de définir la caractère entier et naturel de l’auteur pour qui tout évènement, même anodin, et qui touche à sa féminité, peut prendre une connotation humoristique. La sympathie qui se dégage d’un tel étalage de méditations instantanées est probante et pousse à la dégustation.

Au niveau graphique, le trait de Pénélope Bagieu, quelque peu naïf, dégage cette même fraîcheur de caractère. Tout en simplicité, il évoque parfaitement la désinvolture et la détermination du personnage principal et par extension, l’auteur elle-même. L’humour léger que l’on perçoit confirme un état d’esprit féminin détaché et plein de sel.

Il est à préciser que si vous souhaitez continuer à voir au quotidien les cogitations graphiques de l’artiste, n’hésitez pas à consulter son blog : http://www.penelope-jolicoeur.com.

"Ma vie est tout à fait fascinante" est un bien bel album, bien subtil et auréolé d’un humour jeune accrocheur qui met en évidence une brune qui, assurément, ne compte pas pour des prunes !
 

Par Phibes, le 1 avril 2009

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