LUNE ET LE SOLEIL (LA)
Tome 1/3

Baik Il Hong est pêcheur. C’est un jeune gaillard d’un tempérament très calme, au premier abord, mais qui peut avoir des accès de névrose incontrôlables. Il est ainsi ; il évolue dans son Asie médiévale truffée de criminels qu’autant de chasseurs de primes traquent.

Baik Il Hong, parce qu’il est lui-même le fils d’un grand criminel (pourtant décédé depuis près d’un an), devient à son tour, par filiation, source potentielle de revenu pour les chasseurs de primes…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur LUNE ET LE SOLEIL (LA) #1 – Tome 1/3

Le ton est donné quand, dès les premières planches, on assiste au face à face entre Baik Il Hong et une chienne qui se trouvait là, sur sa route. Nous voilà d’entrée spectateurs d’une relation violente que rien ne laissait prévoir. C’est comme ça que l’on fait connaissance avec le jeune héros, un garçon à priori assez tracassé.

Le décor de cette histoire est une Asie (la Corée ?) médiévale mettant en scène des combattants ressemblant à des Samouraïs par leurs armes, leurs vêtements et leurs techniques de combat. Mais cette Asie est complètement fantasmatique, et, dès lors, il ne faut pas être surpris d’avoir affaire à des guerriers volants ou à des sorcières maîtrisant la métamorphose.

Le premier problème que j’ai eu avec cette BD, c’est que c’est gratuitement violent et grossier. Ca crie de partout, ça s’insulte, ça frappe (fort) dans tout les sens. Baston générale ! Avec ça, le scénario ne m’a pas paru limpide du tout et je me suis embourbé dans ce début de saga furieuse. J’ai donc été profondément déçu par cet achat. Et comme ce volume premier ne rassemble pas moins de 290 pages, j’ai trouvé vraiment difficile d’aller jusqu’au bout.

Dommage, car cette série, "La lune et le soleil" est annoncée complète en 3 tomes. C’est un nombre de volumes pourtant parfait pour s’ouvrir d’autres horizons de lectures sans s’embarquer dans un truc sans fin.

En avançant dans ma lecture, je suis même allé jusqu’à me demander si le staff de Gochawon (cette récente collection des éditions Soleil ambitionnant de nous faire découvrir la BD coréenne) avait réellement pu lire avec plaisir cette BD jusqu’au bout et y trouver de l’intérêt. Comment donc ont-ils pu procéder à ce choix ? Mystère !

La seule chose qu’on ne peut pas reprocher à l’auteur Kwan Gaya, c’est que son dessin montre qu’il travaille beaucoup. Les cases sont très très fournies. Mais, et là encore ça pêche, elles le sont parfois trop et l’on s’y perd, par exemple lors des nombreuses scènes de combats.

Une belle couverture montrant un héros arrogant (que je n’ai pas réussi à aimer) autour d’un pavé de lecture qui m’a semblé inintéressante ; voilà le triste souvenir que je garderai de cette expérience.

Pour amateurs du genre.

Par Sylvestre, le 10 mars 2006

Publicité