LUCKY LUKE
Le 20ème de cavalerie

La tribu des cheyennes, par l’intermédiaire de son chef Chien Jaune, a conclu un traité avec les Etats-Unis : la route des territoires du Wyoming est ouverte pour les colons qui se rendaient plus à l’ouest. Les émigrants ne devaient pas chasser le bison dans les réserves indiennes. Et un fort de l’armée était construit à la lisière de ce territoire pour assurer le maintien de la paix. Ce fort, nommé Fort Cheyenne, regroupait le fameux 20 ème de cavalerie mené par le colonel McStraggle.

Mais un jour, le traité est rompu. Des bisons ont été tués dans la réserve et la guerre risque d’éclater. Pour remédier à cela, Washington envoie un homme pour négocier une nouvelle paix. Cet homme, c’est Lucky Luke. Mais le plus dur ne sera-t-il pas les fameux rapports qu’aura le cow boy solitaire et le colonel McStraggle qui fait régner une discipline de fer dans son fort ?

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LUCKY LUKE #27 – Le 20ème de cavalerie

Cette 27ème aventure de Lucky Luke est une des meilleures imaginées par le fameux tandem Morris et Goscinny.

Cette histoire leur permet de donner leur point de vue sur ces régiments qu’étaient les fameuses cavaleries de l’armée US.
John Ford,  leur avait rendu hommage avec des films  comme Le massacre de Fort Apache, La charge héroïque ou Les cavaliers, considérés comme des chefs d’oeuvres du cinéma.

Ici, Goscinny, avec son humour habituel, et Morrris, avec son style inimitable, donnent leur point de vue sur ces héroïques soldats. Déjà, rien que le colonel McStraggle est un personnage fort. Il fallait l’imaginer celui-là. Et puis, il y a son fils, le soldat McStraggle, qui n’a pas droit à un traitement de faveur. Et puis comme chez Ford, il y a les sergents, de fortes carrures comme  ces personnages interprétés par Victor McLaglen dans les films de Ford.

Certaines scènes sont de grands moments d’humour comme ce gimmick avec le chapelier ou le blanchisseur chinois.

La scène où Chien Jaune invite d’autres chefs à se joindre à lui pour attaquer le fort est un grand moment comique. Cette scène me fait mourir de rire.
Et  il y en a bien d’autres que vous découvrirez (si ce n’est pas déjà fait) à la lecture de ce Lucky Luke.

Par BERTHOLD, le 24 décembre 2007

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