LUCIEN
La bande à Lucien

Riton, retraité de la police, pour assurer ses fins de mois s’est trouvé un poste de gardien dans un musée. Mais cela ne risque-t-il pas d’être difficile pour lui d’assurer son rôle lorsqu’il y a foule ?
Ricky, lui, est amoureux. Il a enfin trouvé la femme de sa vie…Enfin, les femmes de sa vie car dès qu’il en croise une, il est de suite amoureux.
Quant à Lucien, il se prépare à fêter les noces de plomb avec sa femme, Marilou…Mais il va falloir lui trouver un cadeau digne de ce nom…

 

Par berthold, le 23 septembre 2011

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Notre avis sur LUCIEN #11 – La bande à Lucien

Quel plaisir de retrouver La bande à Lucien ! Riton, Ricky, Gillou et Lucien !! Même à 50 ans, ils ont pas changé !!!

Bon, si, un peu quand même. La banane est devenu blanche pour Lucien, Riton a perdu quelques cheveux, Ricky a les temps grises et Gillou…lui n’a pas trop changé, finalement.
Quant à Margerin, leur copain, leur compagnon de route, leur chroniqueur, lui, il est toujours pareil. Sauf qu’il aborde de nouveaux sujets comme la retraite, le fait de vieillir, la peur de la maladie comme le cancer, ces quinquagénaires qui pensent à aller draguer des jeunes…Bref, de bons sujets qui l’inspirent bien et dont le traitement nous font bien rire.
Nous allons aussi croiser le cousin Nanard devenu un partisan de la cause bio et écolo, nous verrons le fan ultime des Rolling Stones, Phil, qui fera visiter ses trésors à Lucien.
Nous rirons de bon cœur à la première journée de travail au musée pour Riton, l’ancien policier, nous prendrons tranquillement l’apéro-show en compagnie de Gillou et Lucien (c’est tout à fait vrai cette discussion qu’ils ont. Qui n’en a pas eu de pareil un jour ?)
Margerin aborde aussi "les jeux de guerre" et des armes factices ou pour jouer. Voyez Riton, nous avons envie de réagir de même.
Et pour finir, voilà une partie de grosse rigolade à la bonne franquette avec les discussions de quatre quinquagénaires dans un restaurant sur les flatulences, les gastros, les pièges des WC publics dont la porte ne ferme pas à clef, ou encore être enrhumé le jour d’un rencard et que la morve vous tombe du nez…
Bref, le lecteur s’amuse, rit, prend plaisir et réfléchit aussi, parfois, avec ces courtes histoires signées Franck Margerin.

Le graphisme est toujours aussi bon. Il faut toujours regarder le moindre détail dans une case pour en savourer la finesse. Il n’a pas son pareil pour nous présenter les travers de notre société.

Alors, ne manquez pas le rendez vous avec La bande à Lucien !

 

Par BERTHOLD, le 23 septembre 2011

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