LUCHA LIBRE
Introducing : The Luchadores Five

El Gladiator a eu la malchance de voir sa voiture "visitée" cette nuit par ses ennemis qui lui ont laissé un souvenir malodorant…

Melindez cherche par tous les moyens à laisser libre à court à sa passion : la lucha libre.

Le professeur nous apprend les règles de base de la lucha libre.

Par Arneau, le 1 janvier 2001

Notre avis sur LUCHA LIBRE #1 – Introducing : The Luchadores Five

Faire une BD différente était la volonté annoncée des auteurs sur ce projet. Le défi est largement relevé avec un concept ultra original de magazine réunissant plusieurs dessinateurs autour d’un seul scénariste (et de la mystérieuse Ines Vargas !). Chacun met en scène ses propres personnages, avec un thème commun, celui du catch mexicain : la Lucha Libre. En utilisant ce sport, très populaire dans son pays d’origine mais quasi invisible en France, les auteurs prennent un sacré risque. Traitant également de ce sujet, le film du pourtant très connu Jack Black n’est jamais sorti dans l’hexagone.
Le scénariste Jerry Frissen a décidé de miser sur le décalage avec des histoires plus ou moins délirantes et redonne du style à ce sport souvent ringardisé dans nos contrées. L’action et le rire sont au rendez-vous si l’on adhère à l’humour de l’auteur, également papa de l’excellente série « Les zombies qui ont mangé le monde ». Même si tous les dessinateurs engagés sur le projet, ne sont pas présents dans le 1er tome, on notera une grande variété de style avec une mention spéciale pour BILL, dont le trait rond et caricatural donne à la série « Luchadores Five » une sacrée personnalité.
Histoires et articles sont courts mais bourrés de peps et nous familiarisent rapidement avec les personnages, catcheurs dans l’âme. Les auteurs partent sur un rythme de sortie élevé avec un album tous les 3 mois et promettent ainsi spontanéité et délires à profusion.
Le concept est donc lancé, le ton est donné, gageons maintenant que les auteurs sauront mettre à profit cette somme de talent et ces délais de parution courts pour rendre incontournable ce « Lucha Libre ». C’est tout le mal qu’on leur souhaite !

Par Arneau, le 8 février 2007

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