LUCHA LIBRE
I wanna be your Luchadorito

– Les Tikitis
– Profesor Furia
– Tequila
– Profesor Furia
– Luchadores Five
– Les Formidables
– Profesor Furia
– Los Luchadoritos
et Le Lucha LIbre Mag

Par Arneau, le 1 janvier 2001

Notre avis sur LUCHA LIBRE #4 – I wanna be your Luchadorito

Le voilà, le nouveau numéro de Lucha Libre ! Après quelques hésitations, auteurs et éditeurs semblent avoir trouvé la bonne formule, avec des albums plus épais mais plus de temps entre chaque. On retrouvera désormais tous nos héros habituels, dans chaque numéro avec en prime des petits nouveaux : « Le Docteur Destruction et les Formidables ». Ce ne sont pas vraiment des novices puisque cette série est, en fait, un spin off des Luchadores Five. Le dessinateur Stéphane Oiry, en charge d’animer ses nouveaux venus rejoint donc l’équipe d’auteurs, déjà bien fournie, de Lucha Libre.

Aperçus dès le tome 1, ces petits français ont maintenant leur histoire à eux, au milieu de la bande catcheurs. A mi chemin entre un Arsène Lupin maladroit et des frères Jacques dégénérés, ils semblent sortis d’un autre temps. Ils sont fans de Michel Sardou, roulent en CX et sont affublés d’une condescendance légèrement raciste. Mais surtout ils mettent un point d’honneur à défendre le bon goût « à la française ». Ils ont quand même un point commun avec les autres personnages de l’album, ils ne sont pas très malins et donc forcément amusants !

Quand au reste des séries, elles restent de qualité. La série des Tikitis garde sa nonchalance et révèle l’arrivée d’un nouveau personnage inattendu, pendant que les catcheurs retraités foncent droit dans un piège tendu par le savant fou et sa horde de zombis. Tequila de son côté continue à taper sur tout ce qui bouge, y compris sur des femmes….à part sur la sienne bien sûr. Les Luchadoritos gardent leur persévérance toute enfantine et leur naïveté touchante. Le professeur Furia est de plus en plus ignoble, pour notre plus grand bonheur, et la discorde règne dans les rangs des Luchadores Five. On y trouve également des interludes décapants de Jerry Frissen et Inès Vargas et les habituelles couvertures imaginaires dessinées par différents invités.
Un nouveau numéro très bien fourni qui valait l’attente !

Par Arneau, le 10 juin 2007

Publicité