LUC ORIENT
Roubak ultime espoir

Un sabotage du système d’aération oblige le "Jabrakk" et ses trois millions de Dratz en quête d’un nouveau monde à retourner sur la seule planète qui réponde réellement à leurs aspirations à savoir Roubak. Compte tenu que cette dernière a évolué depuis leur précédent périple cataclysmique, Luc Orient et ses amis optent pour y faire une reconnaissance avant leur installation complète. Mais plusieurs évènements surprenants surviennent durant leurs investigations prouvant qu’ils ne sont pas seuls sur ce monde vierge. Amis ou ennemis ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LUC ORIENT #15 – Roubak ultime espoir

Curieusement, la suite qui semblait être annoncée à la fin du précédent épisode "Le rivage de la fureur" et dont le titre évoqué, "Terango, la planète du grand espoir", donnait l’orientation du futur récit, a été totalement bouleversée. De surcroît, le scénario ou du moins l’idée de cet opus n’a pas été, semble-t-il, insufflé par Greg mais par le producteur et réalisateur Gérard Jourd’hui lui-même, laissant seul aux commandes Eddy Paape.

De fait, au départ de la nouvelle aventure, on se sent un peu perdu puisque l’espoir de trouver en Terango une planète d’accueil s’est amenuisé et que l’on va retrouver l’ancienne planète magnétique Roubak. On a l’impression que les auteurs ont fait abstraction de la rencontre avec les amazones de Terrango et qu’ils donnent une suite directe à "L’enclume de la foudre". Toutefois, ce n’est qu’au cours de l’interrogatoire d’un adversaire bien connu à Luc Orient que l’on s’aperçoit être finalement dans une suite au tome 14.

Autant le dire, cet épisode va clore le cycle des péripéties spatiales de Luc orient et d’un peuple à la recherche d’une terre d’accueil. C’est dans cet opus que les aveux tombent et déclinent les pièges dans lesquels les scientifiques d’Eurocristal sont tombés. Pour la circonstance, rien ne valait mieux qu’un face à face musclé entre deux adversaires récurrents et d’une manip bien appropriée pour permettre un final en suspension bien sympathique.

La partie graphique est, comme dans les précédentes aventures, excellente et parvient à mêler gracieusement les visions fictives avec celles qui sont réelles. Les personnages, quelles que soient leurs origines, sont fort bien représentés et ont tous un certain charisme. Il va de soi que le professeur Kala, Luc Orient et Julius Argos sont de ceux qui possèdent le plus de présence et d’expressivité. Pareillement, la créativité de ce dessinateur est extrême et nous restitue des décors futuristes très convaincants.

Le voyage intersidéral de Luc Orient touche à sa fin, mais avant de prétendre à un repos bien mérité, il va falloir encore que le scientifique fasse preuve de pugnacité pour contrer les desseins maléfiques d’un adversaire bien retors.

Par Phibes, le 22 septembre 2008

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