LOZERE APOCALYPSE
Livre 1

C’est la fête dans l’avion. Pour tous ces orphelins surnommés les « alevins », voilà des vacances qui s’annoncent merveilleuses. L’institution qui les a placés en familles d’accueil, leur offre un bol d’air dans le camp de Colozi. Mais l’avion ne répond soudain plus et s’écrase au beau milieu de la Lozère.

A peine remis du choc, les survivants sont pris en chasse par des ados mi-humains, mi-poulets ! La découverte, un peu plus tard, d’autres carcasses d’avions, laisse supposer que les gamins n’ont pas été les victimes d’un simple accident.

Mais quel secret cache cette forêt et d’où viennent les étranges créatures que les adolescents vont progressivement rencontrer, voire affronter ? Le danger est partout. Qui survivra à ce milieu hostile ?

Par legoffe, le 26 mars 2023

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Notre avis sur LOZERE APOCALYPSE #1 – Livre 1

Stan Silas est connu pour ses univers loufoques, mais on peut dire qu’il se surpasse ici ! La Lozère n’est plus seulement un département rural peu peuplé. Cette ravissante contrée devient, sous son coup de crayon, un lieu cachant des expérimentations étranges et des créatures étonnantes.

Au fil des pages, le lecteur a ainsi l’impression que ça part dans tous les sens. Il y a quasiment autant de personnages que de fils à démêler dans ce scénario délirant. On se demande même, au bout du premier chapitre, comment l’auteur va pouvoir retomber sur ses pattes. Mais l’expérimenté Silas prouve, au terme de ce premier tome, qu’il sait parfaitement où il va.

Il ne s’interdit rien durant toute cette course à la survie. Il y a ceux qui s’en sortent, ceux qui partent à la dérive, ceux qui meurent, ceux qui ne meurent pas totalement… Tout est possible, mais dans un esprit déjanté – voire provocateur – pour faire rire le lecteur. La mort n’est d’ailleurs pas tabou, loin de là.

Ce récit fantastique s’adresse avant tout à un public adolescent. Il ne se résume pas à un délire dans la forêt lozèroise. Derrière la folie apparente de la BD, l’auteur aborde de nombreuses thématiques de la société. Il développe aussi des personnages très variés pour offrir toutes les émotions et toutes les facettes de la nature humaine.

Le lecteur devra parfois s’accrocher pour suivre ce premier tome fleuve de presque 200 pages. Mais il ne s’ennuiera pas, pour peu – bien sûr – qu’il adhère à l’esprit général de l’album, forcément particulier.
Quant aux dessins, ils sont très sympas. Le style s’inscrit entre cartoon et manga et s’avère résolument dans l’air du temps.

Nul doute que vous porterez dorénavant un autre regard sur la Lozère !

Par Legoffe, le 26 mars 2023

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