LOVELESS
Retour au bercail

La guerre de Sécession est fini depuis quelques mois.
Wes Cutter, qui a combattu dans le camp des perdants revient chez lui,à Blackwater,  esperant y retrouver sa femme Ruth et ses terres. 
Mais les gens pensaient que Wes était mort. De plus, Cutter apprend que sa terre est aux mains des soldats de l’Union et que Ruth n’est plus là.
Il va devoir agir pour reprendre son bien et surtout, il va falloir qu’il retrouve Ruth. Mais les temps sont difficiles quand on a lutté pour le Sud…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Publicité

2 avis sur LOVELESS #1 – Retour au bercail

Une nouvelle série signé du scénariste, récompensé par un Eisner Award, de 100 Bullets, Brian Azzarello fait son apparition dans la collection 100% Vertigo : Loveless
Ce titre redonne un coup de fouet au western. Cela se rapproche des films de Sergio Leone et d’autres Django ou Keoma, mais aussi du ton de Deadwood.
C’est vrai que c’est un western assez violent que ce premier tome : fusillades, viols, meurtres, ça commence fort.
D’ailleurs, dès la troisième page, la poudre parle. Et au vu de la mise en scène, on se croirait vraiment dans le meilleur du western spaghetti. 
Là, on est loin du western façon Gary Cooper, avec son gentil et ses méchants. Ici, il y a que de "l’enfant de salaud" ! 
Le héros, Wes cutter, sourit, parait sympathique mais il a l’air de cacher son jeu.Il ressemble à l’homme sans nom de la trilogie du dollar de Léone. Il  a des secrets que l’on ne nous dévoile pas de suite. Comme cette femme qui l’accompagne, dont on sait peu de choses mais qui manie la carabine ou la dynamite de la meilleure façon. On découvre aussi ce noir, ancien soldat de l’Union, Atticus, qui semble ne pas être aussi sympathique que ce que l’on peut penser.
D’entrée, ce premier tome donne le ton. le scénario est fort prenant et assez intéressant dans sa narration.

Le dessin est de Marcelo Frusin, un ancien collègue d’Eduardo Risso et qui a illustré Hellblazer. Son style fait mouche avec cette série. Je trouve qu’il a su prendre le meilleur du western spaghetti, se gaver des films de Sergio Leone, Corbucci et autres, ainsi que de Peckinpah ou de Clint Eastwood (voir son Josey wales), pour nous offrir des scènes d’anthologies et chocs avec Loveless.On peut aussi admirer les superbes couvertures originales publiés aux Etats-Unis.

Avec Loveless, je découvre une autre facette de la gamme Vertigo qui montre que cette collection propose bien le meilleur du comics US.
Moi qui suis fans de western et qui m’intéresse à cette période de la Guerre de Sécession et ses conséquences, avec cette nouvelle série, je suis gaté. Et je vous en conseille la lacture.

Par BERTHOLD, le 16 juin 2008

Depuis quelques temps j’entends parler de Loveless comme d’une série particulièrement dure à appréhender, surtout en vo ou la langue de Azzarello est réputée difficilement traduisible (plein d’argot, de néologisme etc). Mais finalement ce premier tome est une agréable surprise, surtout, justement, grâce à l’écriture de Azzarello qui construit ici une intrigue très riche, bien alambiquée, avec des flash back, des ellipses, du mystère, on ne sait pas vraiment ce que préparent Wes et sa femme, c’est très violent, sans concession, il n’y a pas vraiment de bons dans ce monde de méchants.
Enfin, voilà, une série qui laisse présager de très bonne surprise, alors qu’elle a du être annulée au bout de 24 épisodes aux States !!!
Dans ce Loveless (qui porte bien son nom) on est dans un western bien noir, glauque et très dur, donc lorgnant plus vers le western spaghetti, en effet, mais un western spaghetti avec moins d’humour et sans ce côté décalé qui a fait tout le charme de ce genre, ici c’est donc sombre, désillusionné et presque sans espoir…
Je me lance sur la suite dans la foulée !

Par FredGri, le 15 juin 2010

Publicité