Lovecraft

Alors qu’il est encore enfant, Howard Lovecraft découvre que son père possédait un étrange livre appelé « Le Necronomicon ». Ce livre lui avait permis d’entrer en contact avec une dimension parallèle habitée par des monstres indescriptibles !
Voulant, lui aussi, découvrir les étranges pouvoirs de ce livre, Howard va réouvrir les portes interdites de ce monde…

En grandissant Howard va devenir un écrivain assez réputé dans le domaine de l’horreur, il va créer la ville d’Arkham qu’il va peupler d’innombrables histoires et de mille et un habitants tous plus étranges les uns que les autres. Mais c’est avec la belle Sonia qu’il va vouloir passer à autre chose, passer le cap, refermer, peut-être, ces portes entrouvertes jadis…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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2 avis sur Lovecraft

Contrairement à Fred, je suis depuis longtemps un fan de Lovecraft. Cette BD a donc forcément éveillé ma curiosité.
Les adaptations de Lovecraft ne sont pas toujours réussies (je pense particulièrement au cinéma). Mais là, j’ai été bluffé.
Saluons tout d’abord soleil, qui nous offre ici un album grand format superbe. De quoi parfaitement mettre en valeur ce superbe ouvrage.
Pour la qualité graphique, rien à redire : c’est renversant. L’auteur rend parfaitement les ambiances de Lovecraft, changeant même de style au gré des pages.
Quant à l’histoire, les scénaristes ont évité tout les pièges. Car au lieu d’adapter une nouvelles, c’est bien l’univers de Lovecraft dans son entier qu’ils décrivent ici.
Accessibles tant aux néophites qu’aux fans, cet album les ravira. De quoi avoir envie de découvrir cet auteur (ou de le redécouvrir). D’ailleurs, je cours me relire « la couleur tombée du ciel ». 😉

Par Gdseb, le 15 juillet 2004

Je ne suis pas un lecteur de Lovecraft, autant être clair la dessus !
Je me suis laissé séduire par cet album, tout d’abord, par le biais des planches de Enrique Breccia. Je n’ai pas assez d’adjectif pour qualifier la force et la beauté de ce travail, c’est… oui c’est magnifique. Il varie ses approches graphiques avec une aisance incroyable, allant de l’aquarelle à la gouache en passant par toute sorte de style, de regard, c’est époustouflant. Mais c’est surtout parfaitement en accord avec l’évolution de cette histoire. Progressivement on suit Lovecraft dans la folie qui gagne du terrain autour de lui, on balance entre réalité et délire et on se laisse nous aussi entrainer dans ce monde destabilisant !

D’ailleurs, l’histoire de Rodionoff est fascinante, il évite l’ecueil des détails que seuls les habitués ne peuvent comprendre, la preuve, je n’y connaissais rien et malgré tout, je m’y suis retrouvé sans problème ! Il évite aussi d’être trop didactique et trop enfermé derrière une approche trop littéraire, ce qui donne aussi une très belle écriture visuelle (en partie due à l’apport de keith Giffen), une écriture pleine de tension, de non-dit, de suggestions !

Quand je suis entré dans cet album, je ne savais pas ce qui m’attendait, j’ai lu l’intro de John Carpenter, lu aussi que ce Rodionoff avait travaillé avec le même Carpenter et avec Clive Barker. J’ai découvert ces ambiances ou l’on se plonge dès la première page. Tout au long de ces 144 planches, on s’initie à l’univers de folie de cet écrivain qui fascine encore tellement de lecteurs, qui se disait héritier de Poe. Ce qui est peut-être dommage c’est que les auteurs n’aient accés l’intrigue et l’étude psychologique qu’autour du rapport entre Howard et le livre, que le reste soit, du coup, quelque peu elliptique.

Néanmoins, « Lovecraft » est, certainement, l’un des album les plus fascinants que j’ai lu depuis longtemps, un bijou pour les amateurs de graphisme original, de narration torturée, une perle quoi ! : -)

La traduction dans la collection « Lattitudes » de Soleil saura parfaitement rendre justice à cette histoire, à ces auteurs…

Mmmmh, n’hésitez plus !

Par FredGri, le 15 mars 2004

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