Love Kills

Marcus travaille dans un restaurant. Un soir il croise la route de l’étrange Helena. Quand il découvre sa vraie nature, qu’elle est en fait un vampire, il décide de l’aider à affronter ceux qui la traque pour l’éliminer, sans se douter dans quel sac de nœuds il vient de mettre les pieds…

Par fredgri, le 27 avril 2021

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Love Kills

En lisant Love Kills, on se rend bien compte que les histoires de vampire ont encore de beaux jours devant elles. Et même si l’on retrouve les mêmes thèmes, les mêmes codes, on ne peut que se laisser entraîner dans cette histoire qui se "dévore" comme un bon film, d’une traite, dans les traces de ces personnages qui doivent à la fois composer avec leur nature profonde et tenter de simplement survivre !

L’écriture de Danilo Beyruth est sèche, sans chichis, il ne se perd pas dans de longs monologues, ni dans des flash back qui nous expliquent le pourquoi du comment, non ! Ici il est question de rythme, un récit dans lequel il faut accepter de plonger sans retenue, qui observe deux êtres très différents qui se rapprochent l’un de l’autre, qui ne se déclarent pourtant aucune flamme, mais qui sont prêt à dorénavant braver les dangers pour protéger l’autre…

On comprend, avec les non-dits, que l’histoire de Helena est plus complexe qu’il n’y parait, que ceux qui lui courent après sont des résidus de son passé. Il y a du mystères, des rebondissements, de la tension et assez étrangement, surtout pour une histoire comme celle là, il n’y a qu’assez peu de sentiments, d’émotion. On reste en retrait tout du long. On note les regards en coin, les postures en marge du récit, mais c’est tout !

Graphiquement, c’est du très bon travail, très contrasté, avec un vrai sens du cadrage, du rythme, c’est extrêmement cinématographique ! On est complètement happé par cet enchaînement de scène qui fonctionne très bien !

Une belle surprise !

Par FredGri, le 27 avril 2021

Publicité