LOVE JUNKIES
Tome 13

Eitaro a perdu ses papiers. A l’accueil de son entreprise, une femme est venue les remettre à son attention. C’est cette femme qu’il avait prise pour Miho, de dos, il n’y a pas si longtemps.

Le jeune homme va se rendre sur le lieu de travail de cette femme, Tsukusu, pour la remercier. Il va comprendre qu’elle est hôtesse dans une boîte de cosplay et assez vite, les conversations qu’ils vont avoir, dans cet environnement auquel Eitaro n’est pas habitué, vont le mettre mal à l’aise.

Cependant, il sera encore plus embarrassé lorsque quelques temps plus tard, une petite fille, seule, viendra frapper à sa porte et l’appellera… Papa !!!
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LOVE JUNKIES #13 – Tome 13

 
Après une couverture du tome 12 dont le personnage (féminin) avait un visage un peu tristounet, la tradition du « sourire de couv » de la série Love Junkies est respectée à nouveau. De plus, ce n’est pas un, mais deux minois qui nous invitent à replonger dans cette lecture coquine ; même si la contre-plongée utilisée dans la construction du visuel donne peut-être plus d’importance aux longues jambes parfaites et aux fesses des deux filles qu’à leurs visages ! 😉

Ce volume 13 propose un épisode assez indépendant. Eitaro y est bien sûr au centre, mais Emu ou Miho en sont respectivement absente et simplement évoquée. Eitaro dont le cœur balançait entre Emu et Miho va d’ailleurs laisser le langage du cœur de côté et céder à la tentation de Tsukusu qui, en hôtesse rompue au cosplay, va se déguiser en Miho pour mieux l’attirer dans ses filets ! Cette aventure est donc bien légère et assez peu respectueuse de Miho, d’une certaine manière. Mais elle se voudrait peut-être aussi quelque part un hommage à toutes ces filles qui choisissent de travailler dans des boîtes ou qui – malheureusement – y échouent afin de pouvoir subvenir aux besoins de leur famille… Reste le malaise créé par cet équilibre atteint entre le fait qu’Eitaro n’a pas à culpabiliser d’avoir recours aux services de Tsukusu puisqu’elle est d’accord (et a même un plan derrière la tête) et le fait que cette même Tsukusu semble peu se soucier de Miho et de l’amour qu’Eitaro lui voue lorsqu’elle met ses plans à exécution !

Côté originalité on notera ces scènes directement inspirées par le grand classique Alice au Pays des Merveilles. Côté scènes chaudes on notera qu’il y en a peut-être un peu moins que dans d’autres tomes ; qu’il n’y a pas de scènes de saphisme, non plus, comme il y en avait dans le tome précédent.

Love Junkies reste une série à l’eau de rose trrrrès sucrée, une série à aborder au second degré pour profiter du plaisir de la lecture que l’auteur veut susciter sans bloquer son esprit bien-pensant sur les problèmes malheureusement bien réels que vivent dans la vraie vie toutes ces femmes et ces filles devant vendre leur corps pour vivre.

Par Sylvestre, le 28 décembre 2008

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