LOVE JUNKIES
Tome 11

 
Qui Eitaro allait-il choisir de venir voir ? Miho, qui avait passé sa dernière soirée avec lui avant son départ pour l’Angleterre, ou Emu qui souhaitait de tout son cœur qu’il vienne la voir lors de sa première séance où elle allait poser pour un photographe ?

Emu aurait pu se réjouir que le jeune homme n’ait pas pu se rendre à temps à l’aéroport pour voir Miho décoller parce qu’il avait perdu du temps à chercher l’hôtel où il avait fini par arriver lors de la séance photo. Elle avait ainsi gagné le pari qu’elle avait lancé à Miho. Mais cette joie fut en réalité inexistante puisque l’irruption d’Eitaro, intervention salvatrice, a en réalité mis fin à une séance photo qui avait commencé à tourner au viol…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LOVE JUNKIES #11 – Tome 11

 
Cette BD est réservée à un public adulte.

Entre la première partie de ce tome évoquée dans mon résumé et une seconde voyant Emu se consoler dans les bras de Madarao, une autre histoire a été insérée : celle de Mana et Rui, une fille et un garçon, un puceau, qui ont pour habitude de se tchater sur internet sous couvert de leurs pseudos et qui vont se donner rendez-vous "pour de vrai" pour la première fois…

Cet épisode alliant comique et coquineries ne comporte pas de scènes pornographiques comme on en trouve dans le reste du tome. Par contre, à l’instar des mésaventures d’Emu, il transmet un message qu’il est bon d’entendre : attention à qui vous rencontrez sur internet ! Derrière les pseudos des messageries peuvent se cacher des gens mal intentionnés ou du moins ayant triché sur leur identité et ne correspondant donc pas à l’image que vous vous êtes faite d’eux !

Love Junkies, série clairement « fan service » voire plus puisqu’on part de temps en temps carrément dans de la pornographie, a justement cela pour elle qu’elle n’en oublie pas de mettre en garde contre certaines dérives ou du moins d’inviter à la réflexion, à la réaction. Ainsi, dans l’histoire principale, on assiste à la regrettable expérience d’Emu qui s’est faite abusée après avoir accepté naïvement une boisson (recelant une drogue) de la part des photographes pour qui elle devait ne poser que pour des photos au pire en maillot… Attention encore, donc : ne pas faire confiance au premier venu…

Ces recommandations faites, la conscience tranquille, on peut ensuite s’adonner à la lecture de cette série coquine parfois très chaude dont le dessin est classique autant qu’agréable et dont le scénario n’est qu’un vague prétexte à créer des situations dignes de séries télé… mais qui invitent le spectateur/lecteur/voyeur jusque dans le lit des personnages !

En fin de volume se trouve une historiette indépendante signée Naizô Kudara dans laquelle la Mort, personnifiée en une délicieuse jeune femme, va offrir à un homme sur le point de trépasser une « transition » vers l’au-delà d’un genre… agréable ! Je ne vous en dis pas plus. Vous avez de toute manière votre petite idée là-dessus ! 😉
 

Par Sylvestre, le 1 octobre 2008

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