LOUIS FERCHOT
Le déserteur

jANVIER 1915 – PARIS –

Amélie Ferchot continue à remuer ciel et terre pour retrouver son fils Louis, qui a disparu dans des combats.
   -LYON –
Un homme, un blessé de guerre, qui  dit s’appeler Louis Ferchot travaille dans une usine de munition. Mais la pression de ces collègues, le regard des autres font que "Louis" est au bout du rouleau; il se bat avec d’autres ouvriers ce qui lui vaut le renvoi. Il compte quitter Lyon, mais il a oublié la famille Carra, qui le fait "chanter". 
Mais surtout, il doit voir Amélie Ferchot….

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LOUIS FERCHOT #8 – Le déserteur

Conclusion de l’intrigue entamé dans l’épisode précedent.
Frank giroud a réussi son pari d’utiliser le procédé dit de la "caméra subjective", ce qui laisse un doute au lecteur ne sachant pas si on a affaire au vrai "Louis Ferchot".
Giroud mène de main de maître son récit. Jusqu’à la fin, il nous tient en haleine. C’est ce qui fait de cet épisode une réussite. Un incontournable.
J’aime bien le dessin de Courtois qui convient bien au style de la série. Il sait créer des ambiances. 

Les auteurs , sans vraiment rentrer dans des détails, nous parlent de la guerre aussi : de la lacheté, de l’héroïsme inutile, des blessés, de la mort et de la vie de ceux qui sont loin du front. Nous avons aussi la partie "policier" avec l’enquête d’Amélie Ferchot. Giroud écrit un récit digne d’un polar. Un récit noir. C’est digne des grands feuilletons aussi.

Et puis, à la fin, les auteurs nous mettent en appétit pour le prochain épisode. 
Comme ils disent dans la dernière case : "Mais ceci est une autre histoire…"

Par BERTHOLD, le 18 novembre 2005

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