LOUCA
Les Phoenix

L’équipe du Lycée André Quanfrin a gagné celle des Condors, à l’issue d’un match dans lequel les efforts conjugués de Louca et de son ami fantôme Nathan ont porté leur fruit. Malheureusement, un feu s’est déclaré sur le terrain d’entraînement et a détruit toutes les installations sportives. Aussi, l’avenir de l’équipe de foot semble réellement compromis. Pas encore averti de ses péripéties, Louca se prépare à gagner le cœur de Julie lors de la fête de fin d’année de l’école qui doit se dérouler dans la soirée. Après avoir revêtu des vêtements peu appropriés, le garçon, accompagné par Nathan, fait un détour par l’ancien appartement de ce dernier afin d’y trouver éventuellement quelque indice de l’endroit où les parents de celui-ci sont partis. Mais leurs investigations sont remises à plus tard car Louca doit aller à son rendez-vous avec la belle Julie. Alors qu’ils se dirigent vers le lycée, les deux ados découvrent les dégâts infligés par le feu. La soirée étant annulée, Chloé décide de l’organiser chez ses parents. Le lendemain, sans souvenir de la veille, Louca apprend qu’il a encore gaffé et s’est mis à dos Julie et ses amis. Et c’est dans une grande solitude qu’il apprend que, malgré la destruction des installations, l’équipe va renaître de ses cendres grâce à une intervention fortuite et aussi à un gros effort de persuasion de Louca.

Par phibes, le 6 janvier 2018

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Notre avis sur LOUCA #5 – Les Phoenix

Il aura fallu attendre deux ans pour que Louca retrouve les étalages des libraires de France et de Navarre. Après un premier cycle de quatre albums et un final au dernier opus qui plantait imparablement le danger qui planait sur l’équipe du Lycée André Quanfrin, nous retrouvons le personnage clé de la série dans la suite de ses aventures initiatico-sentimentalo-sportives.

Ce cinquième album est donc l’occasion de relancer la mécanique (qui s’installe dans la durée) autour de ce drôle de personnage qu’est Louca, marqué essentiellement par ce côté looser qui lui colle à la peau. Sous le couvert d’un péril avoué clairement dans la dernière planche de l’album précédent, les péripéties se poursuivent dans une dynamique humoristique toujours aussi rafraîchissante et délectable. Pour ce faire, Bruno Dequier continue à entretenir la part mystérieuse (et fantomatique) liée à Nathan et à ses parents mais la délaisse au profit de nouvelles intrigues qui vont naître du comportement exacerbé et exacerbant de Louca (une soirée dont le déroulement est à découvrir) et également de la mission dans laquelle il va devoir s’investir pour la renaissance d’une grande équipe de foot.

Evidemment, on saluera la foultitude de rebondissements lâchés par l’auteur qui auront pour conséquence d’animer pleinement l’équipée dans laquelle le pauvre Louca (maître patenté de la maladresse et de la balourdise) aura toute la place pour se distinguer. Afin d’insuffler un brin d’originalité à sa série, l’artiste n’hésite pas à s’éloigner de la pratique du ballon rond pour titiller d’autres sports auxquels Louca va devoir s’identifier.

Rien à redire sur la partie graphique qui démontre une fois encore les grandes aptitudes artistiques de Bruno Dequier. Son trait bénéficie d’une énergie perceptible qu’il doit évidemment au travail qu’il réalise dans l’animation (Moi, moche et méchant…). Ses personnages sont pleins de vie (en particulier Louca dans ses nombreuses grimaceries) et génèrent une bien belle activité au sein de chaque case, souvent dans des pratiques sportives bien détaillées.

Un début de deuxième cycle très engageant pour la suite.

Par Phibes, le 6 janvier 2018

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