LOUCA
Game Over

Afin de pouvoir les faire venir dans l’équipe de foot qu’il est en train de reconstituer, Louca a défié Kilian et Joe sur leur propre terrain, l’E-sport. Gravissant les différentes étapes de cette compétition avec l’aide de son coach fantôme Nathan, le jeune garçon parvient avec son équipe à atteindre le dernier niveau de celle-ci. Plutôt que de combattre Kilian et Joe, il décide toutefois de s’associer à eux pour faire tomber le tenant du titre. Est-ce que Louca saura faire fléchir les deux ex-joueurs de foot pour qu’ils acceptent d’intégrer l’équipe de foot ? Et si c’est le cas, saura-t-il gagner enfin le cœur de la belle Julie ? Ce qui est sûr, c’est qu’une grande menace plane sur lui en la présence d’un tueur qu’Iceman, son père, a lancé à tort à ses trousses et qui cherche à tout prix à l’éliminer…

Par phibes, le 18 novembre 2021

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Notre avis sur LOUCA #9 – Game Over

Toujours dans l’optique de reconstituer l’équipe de foot qui s’est délitée à la suite de la disparition de Nathan, l’un des joueurs de celle-ci, nous retrouvons le bougeant Louca dans l’ultime chalenge qui doit l’amener à faire rentrer dans cette dernière les deux derniers équipiers. Après nous avoir tenu en haleine durant le tome précédent en suivant la bouillante compétition virtuelle, Bruno Dequier finit par la faire aboutir et de ce fait, donner une suite à l’intrigue sous-jacente.

Ce neuvième épisode peut être considéré comme un épisode de relance puisqu’enfin, Louca arrive à ses fins concernant la renaissance tant attendue de l’équipe de Nathan. Toujours fidèle à sa maladresse et à ses pulsions décalées, le personnage principal reste donc au centre de son équipée, se permettant enfin d’assumer ses sentiments vis-à-vis de Julie mais aussi de subir une menace toujours présente.

Ce tome se veut dans la lignée des précédents, toujours aussi bourré d’énergie et de bonnes surprises (surtout le final). Bruno Dequier continue ainsi à nous distraire tout en usant d’une histoire finement tissée qui se resserre progressivement autour du pauvre Louca et également de son copain fantôme Nathan. Le drame reste suspendu à celle-ci et donne réellement du corps à ses pérégrinations détonantes.

Il va de soi que le travail graphique demeure à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer. Bruno Dequier démontre qu’il est à l’aise dans son univers semi-réaliste à la faveur d’un trait totalement délié et d’une dynamique qu’il a su apprivoiser au fil des tomes. L’artiste maîtrise à la fois sa galerie de portraits (avec une mention spéciale pour Louca qui se veut une véritable pile électrique) et le décorum qu’il représente dans une belle finesse.

Une suite d’équipée rondement menée qui, de par son final, donne envie de voir plus loin. On attendra donc le tome suivant !

Par Phibes, le 18 novembre 2021

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